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Des cyclistes nus, silhouettes d’inspiration antique aux mollets résolument contemporains, glissent dans un présent différé. Alekos Fassianos (1935-2022), figure singulière de la scène artistique, incarne une synthèse rare entre héritage hellénique et contemporanéité française. Rencontre avec celles qui continuent de faire vivre son œuvre.
Un peintre-philosophe pour qui le mythe n’était pas un passé, mais bel et bien une matière vivante. Quarante ans passés à Paris, entre les presses de lithographie et les éditions Fata Morgana, entre les galeries Fachetti, Iolas, et les salons où se croisaient Aragon, Cocteau ou Jean-Marie Drot. Pour lui, l’art n’était jamais un objet figé : il écrivait, composait, illustrait, aménageait, bâtissait, jusqu’à concevoir sa propre maison comme une œuvre suprême.
À l’occasion de leur venue à Paris, invitées d’honneur du Salon du Livre rare, nous avons rencontré Mariza Fassianos, sa femme, mémoire sensible de l’homme et du créateur, et Ioanna Piperigos, directrice du musée Fassianos d’Athènes et actrice engagée dans la transmission de cette œuvre polyphonique. Ensemble, elles interrogent ce qui reste d’un artiste quand tout est là : les toiles, les lettres, les meubles...
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