Marie Rose Dibong Cameroun sort du silence avec des déclarations fracassantes qui balaient définitivement les rumeurs de départ du gouvernement. La vice-présidente du Comité central de l’UNDP et secrétaire d’État auprès du Minhdu affirme catégoriquement : « Je ne quitte pas le gouvernement ». Cette mise au point officielle intervient après des semaines de spéculations sur son avenir politique suite à l’annonce de la candidature présidentielle de Majgari Bello Bouba.

UNDP gouvernement ► « Je ne démissionne pas » affirme Dibong

Marie Rose Dibong tranche définitivement les interrogations sur son avenir gouvernemental lors d’un entretien exclusif. « Je ne quitte pas le gouvernement. En tant que membre du gouvernement, je travaille pour mon pays et non pour mon parti politique », déclare-t-elle avec fermeté.

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Habitat et du Développement urbain précise n’avoir reçu aucune instruction de démission. Cette position claire met fin aux spéculations qui agitaient les milieux politiques camerounais depuis l’annonce de la candidature UNDP.

« Aucun texte ne nous oblige à démissionner. Ce sont des décisions qui se prennent personnellement. Moi je ne le ferais pas, je ne vais pas démissionner du gouvernement pour cela », affirme Marie Rose Dibong avec détermination.

L’ancienne vice-présidente du Comité central jusqu’au congrès de 2022 souligne travailler pour l’État camerounais plutôt que pour des intérêts partisans. Cette approche institutionnelle justifie sa décision de maintenir ses fonctions gouvernementales.

Candidature présidentielle ► Dibong pas consultée par l’UNDP

La révélation la plus surprenante concerne l’absence de consultation préalable sur la candidature de Majgari Bello Bouba. « Je n’ai pas été consultée pour donner mon avis sur cette question », confie Marie Rose Dibong sans détour.

Cette exclusion du processus de décision illustre les tensions internes qui traversent l’UNDP depuis le congrès de 2022. La secrétaire d’État révèle qu’elle attend toujours sa nomination officielle par décret présidentiel pour ses nouvelles fonctions.

« Je vais attendre qu’un décret me fasse partir. C’est un décret qui élimine un autre décret », précise-t-elle concernant les modalités de son éventuel départ du gouvernement.

L’analyse politique de Marie Rose Dibong révèle une approche pragmatique : « Il est président du parti, et il peut donc avoir une vue plus large que la mienne. C’est lui le candidat ». Cette reconnaissance n’implique cependant aucun changement dans ses fonctions actuelles.

Cette clarification officielle apaise les interrogations sur la cohésion gouvernementale face aux enjeux électoraux à venir. Marie Rose Dibong confirme sa loyauté institutionnelle prioritaire sur les considérations partisanes.

Cette position de Marie Rose Dibong influencera-t-elle d’autres cadres UNDP dans leurs choix futurs ?