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Macron n’est pas israélien et c’est bien dommage !

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Ce matin en me réveillant je me sui précipité sur CNews. Espérant apprendre que les otages retenus arbitrairement en Algérie et en Iran étaient libères. Hélas, il n’en fut rien. Amère et en colère tout à coup je me suis souvenu du raid d’Entebbe en 1976. Voici le récit d’un sauvetage unique.

Entebbe, 1976 : 53 minutes pour sauver 102 vies

4 juillet 1976, 23h01, aéroport d’Entebbe, Ouganda. Sous le ciel noir d’Afrique centrale, un avion militaire C-130 Hercules se pose sur le tarmac désert. De sa rampe arrière jaillit une Mercedes noire et deux Land Rover, mimant le cortège présidentiel d’Idi Amin Dada. Ce subterfuge ne dure que quelques secondes. Une sentinelle ougandaise devine l’imposture. Trois coups de feu claquent dans la nuit. La guerre-éclair vient de commencer.

En 53 minutes, un commando israélien libérera 102 otages, exécutera les ravisseurs, abattra une vingtaine de soldats ougandais, et détruira les chasseurs stationnés sur la base. L’un d’eux tombera au combat. Ce sera le raid d’Entebbe, opération clandestine d’une précision chirurgicale, improvisée en quelques jours, à 4 000 kilomètres de Tel Aviv.

27 juin 1976 : détournement en plein ciel
Tout commence à Athènes, ce 27 juin. À 12h30, le vol Air France 139 décolle pour Paris avec 248 passagers. À son bord, deux Palestiniens du FPLP-Opérations extérieures, et deux Allemands d’extrême gauche. À peine en vol, ils sortent leurs armes, prennent le contrôle de l’Airbus, et forcent le commandant Michel Bacos à changer de cap. Première escale : Benghazi, en Libye. Puis Entebbe, en Ouganda.

Là, ils sont accueillis par les militaires d’Idi Amin, le dictateur fantasque au passé de boucher. Dans un ancien terminal désaffecté, les otages sont séquestrés. Les ravisseurs réclament la libération de 53 militants pro-palestiniens détenus dans plusieurs pays, dont Israël, l’Allemagne et le Kenya. L’ultimatum expire le 4 juillet à 13 heures.

Un tri insupportable
Le 30 juin, la situation prend une tournure plus sombre. Les ravisseurs opèrent une sélection ethnique : les passagers juifs et israéliens sont séparés des autres. Une fracture abjecte. Les non-juifs sont libérés par groupes. Mais l’équipage français, en acte de solidarité rare, refuse de quitter les otages. Le capitaine Bacos et son personnel resteront, quoi qu’il advienne.

À Jérusalem, le gouvernement Rabin s’enfonce dans une impasse stratégique. Céder au chantage ? Inacceptable. Attaquer ? Presque suicidaire. Les renseignements du Mossad sont formels : les otages sont bien gardés, le terminal verrouillé, les soldats ougandais coopèrent avec les terroristes.

Mais une faille existe : le bâtiment du terminal a été construit par une société israélienne. Des plans sont disponibles. En 48 heures, une maquette est fabriquée. Le scénario d’un assaut éclair prend forme. Nom de code : Opération Tonnerre.

Une armée dans le ventre d’un avion
Le 3 juillet à 13h20, quatre Hercules décollent d’Israël, chargés de 100 hommes d’élite. Ils survolent la mer Rouge en rasant le sol, dans un silence radio total. À bord, les membres de Sayeret Matkal, unité d’opérations spéciales dirigée par le lieutenant-colonel Yonatan Netanyahou, frère du futur Premier ministre.

Les hommes connaissent chaque recoin du terminal. Ils n’ont qu’un seul objectif : frapper vite, fort, et ramener les otages vivants.

Le choc d’Entebbe
23h01. Le premier appareil se pose. Le convoi en fausse escorte présidentielle fonce vers le terminal. Une fusillade éclate. L’effet de surprise est compromis. Les commandos israéliens investissent le bâtiment. Les terroristes, au nombre de sept, sont abattus avec une rapidité foudroyante.

En quelques minutes, les soldats prennent le contrôle. Trois otages sont tués dans la confusion. Les autres sont évacués vers les avions. Dans la fusillade, Yonatan Netanyahou est touché à la poitrine. Il meurt en couvrant la retraite.

Avant de décoller, les commandos détruisent onze chasseurs MiG stationnés à proximité, pour neutraliser toute riposte aérienne. À 23h55, l’opération est terminée. En 53 minutes, Israël vient de signer l’un des raids les plus spectaculaires de l’histoire militaire contemporaine.

Le jour d’après
Le monde se réveille stupéfait. À Paris, Londres, Washington, les chancelleries saluent discrètement le courage israélien. À Kampala, Idi Amin fulmine. Dans les jours qui suivent, il fera exécuter Dora Bloch, une passagère hospitalisée durant la prise d’otage. Elle sera étranglée dans son lit par des agents du régime.

À Tel-Aviv, l’unité de Netanyahou rentre sans son chef. Il sera enterré au mont Herzl, et deviendra un héros national. L’État hébreu, en l’espace d’une nuit, a montré qu’il pouvait frapper fort et loin pour protéger les siens.

Épilogue
L’opération Entebbe reste, près de cinquante ans plus tard, une référence tactique mondiale. Elle a posé les bases des futures interventions antiterroristes : renseignement intégré, planification rapide, élimination ciblée, extraction immédiate. Le tout sous un mot d’ordre non négociable : ramener les vivants à la maison.

Raphaël Delpard

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