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«Luzia» du Cirque du Soleil : destination de rêve

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Quand le Cirque du Soleil installe son grand chapiteau sur le quai Jacques-Cartier, c’est le signe indéniable que l’été est à nos portes. La compagnie, fierté nationale s’il en est une, révélait il y a peu que le contexte économique actuel l’avait amené à prendre la décision de reporter à 2027 la création du spectacle qui devait être présenté dans le Vieux-Port en 2026. On peut donc s’attendre à ce que l’an prochain, comme c’est le cas cette année avec Luzia, un morceau du vaste répertoire du Cirque soit remis au goût du jour.

Acclamé par plus de 5 millions de personnes à travers le monde, Luzia passe l’été à Montréal après avoir visité New York et avant de se rendre à Washington et à Atlanta. Créé en 2016 par le Suisse Daniele Finzi Pasca, qui, précisons-le, a vécu dix ans au Mexique, le spectacle qui revit ces jours-ci grâce à une équipe de 115 individus (dont 47 artistes) offre 125 minutes (entracte inclus) de pur ravissement, un amalgame d’adresse et de poésie, un astucieux mélange de savoir-faire et d’imagination qui rend un vibrant hommage à la culture mexicaine.

Le charme opère dès l’ouverture, en bonne partie grâce à l’utilisation très efficace d’un tapis roulant. D’abord un cheval métallique galope pour rattraper une femme aux ailes de monarque. Puis une volée d’agiles colibris surgissent et s’élancent à travers des cerceaux chinois d’à peine 75 cm de diamètre. À ce stade, la scène circulaire et rotative ne fait que commencer à servir brillamment le spectacle. Puis c’est au tour du fameux rideau de pluie de nous en mettre plein la vue, notamment lorsque des motifs y sont pour ainsi dire sculptés sous nos yeux.

Photo: Matt Beard Plutôt qu’à un enchaînement de numéros, on a droit avec «Luzia» à une suite de tableaux composés avec un soin jaloux.

De véritables tableaux

Doté de codes et de conventions claires, tout en étant bourré de merveilles et de mystères, Luzia porte la signature de Finzi Pasca, cette poésie visuelle, ce soin particulier apporté aux ambiances, ce don pour créer de riches atmosphères, qu’elles soient de fête endiablée ou de profonde mélancolie. Il y a aussi cet esprit de troupe, un ensemble disparate et néanmoins cohérent au sein duquel les sept musiciens (sous la direction de Simon Carpentier) et la chanteuse Majo Cornejo occupent une place cruciale. Par conséquent, alors qu’on déplore souvent le manque de récit fédérateur dans les spectacles de cirque, l’absence de fil rouge ne pose ici aucun problème.

Photo: Matt Beard Bien que truffé de références à la culture mexicaine, le spectacle évite très habilement la superficialité et l’appropriation.

Plutôt qu’à un enchaînement de numéros, on a droit à une suite de tableaux composés avec un soin jaloux. Ainsi, il n’est pas rare que la scène soit peuplée de personnages secondaires, ou que de captivantes marionnettes interagissent avec les acrobates ; comme cet imposant jaguar dans l’époustouflant numéro de sangles aériennes exécuté au-dessus d’un cénote. On se promène des cieux aux profondeurs de la mer, d’un match de lutte à un plateau de cinéma, d’un bar enfumé à un désert aride. Malheureusement, ces importants changements de décor créent des intervalles, des temps morts qui sont souvent comblés par un clown… pas toujours drôle. Comme ce sont les seuls moments superflus du programme, on pardonne sans trop de difficulté.

Bien que truffé de références à la culture mexicaine, de la lucha libre aux papel picado en passant par el día de los muertos, le spectacle évite très habilement la superficialité et l’appropriation. L’univers élaboré par Eugenio Caballero (scénographie et accessoires), Giovanna Buzzi (costumes), Maryse Gosselin (maquillage), Martin Labrecque (éclairages) et Johnny Ranger (projections), sans oublier Max Humphries (marionnettes), est luxuriant, chatoyant, débordant de fleurs et de feuilles, de symboles et de rituels, de lunes et de soleils, de bêtes réelles et de créatures imaginaires. En ce sens, Luzia est ce qu’il est convenu d’appeler une destination de rêve.

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