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Luigi Mangione de retour devant le tribunal

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Alors que le premier anniversaire du décès de Brian Thompson, p.-d.g. de UnitedHealthcare, approche, l’homme accusé de son meurtre comparaît devant le tribunal pour empêcher les procureurs d’utiliser certaines preuves.

Luigi Mangione, âgé de 27 ans, comparaîtra lundi devant le tribunal dans le cadre d’une audience visant à empêcher le bureau du procureur du district de Manhattan de montrer ou de mentionner aux jurés les objets saisis lors de son arrestation pendant le procès.

Ces objets comprennent un pistolet 9 mm qui, selon les procureurs, correspond à celui utilisé lors du meurtre du 4 décembre 2024, ainsi qu’un carnet dans lequel Mangione aurait décrit son intention de « descendre » un dirigeant d’une compagnie d’assurance maladie.

Après avoir obtenu en septembre le rejet des accusations de terrorisme, les avocats de Mangione se concentrent désormais sur ce qu’ils considèrent comme un comportement anticonstitutionnel qui a entaché son arrestation et menace son droit à un procès équitable.

Ils soutiennent que l’arme et les autres objets devraient être exclus, car la police n’avait pas de mandat pour fouiller le sac à dos dans lequel ils ont été trouvés.

Ils souhaitent également supprimer certaines de ses déclarations à la police, telles que le fait qu’il aurait donné un faux nom, car les agents ont commencé à lui poser des questions avant de l’informer de son droit de garder le silence.

Étape cruciale

Empêcher les procureurs de se servir de l’arme à feu et du carnet pendant le procès représenterait une victoire décisive pour la défense de Mangione. La poursuite serait alors privée de l’arme potentielle du crime et de preuves qui, selon elle, indiquent le mobile.

Le bureau du procureur du district de Manhattan a largement cité le journal intime manuscrit de Mangione dans ses arguments, notamment ses éloges à l’égard de Ted Kaczynski, alias Unabomber.

Selon les procureurs, Mangione y réfléchissait à la possibilité de se rebeller contre « le cartel mortel et cupide de l’assurance maladie » et affirmait que tuer un dirigeant de ce secteur « envoyait un message clair à ce salaud cupide qui l’avait bien mérité ».

Mangione a plaidé non coupable des accusations de meurtre portées par l’État et le gouvernement fédéral. Les accusations de l’État sont passibles d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, tandis que les procureurs fédéraux réclament la peine de mort.

Les avocats de Mangione veulent faire exclure les preuves des deux affaires, mais les audiences de cette semaine ne concernent que l’affaire étatique. La prochaine audience dans l’affaire fédérale est prévue pour le 9 janvier.

Selon les responsables du tribunal, les audiences qui débuteront lundi pourraient durer plus d’une semaine. Si tel est le cas, Mangione sera presque certainement présent au tribunal jeudi, jour anniversaire de la mort de Brian Thompson.

L’avocat de la défense, Marc Agnifilo, a déclaré à un juge dans une autre affaire la semaine dernière que les procureurs de Manhattan pourraient appeler plus d’une vingtaine de témoins.

Fouille illégale ?

Brian Thompson a été tué alors qu’il se rendait à pied à un hôtel de Manhattan pour la conférence annuelle des investisseurs de son entreprise. Une vidéo de surveillance montre un homme masqué lui tirant dessus par-derrière.

La police a révélé que les mots « delay » (retarder), « deny » (refuser) et « depose » (déposer) étaient inscrits sur les munitions, imitant une expression utilisée pour décrire la manière dont les assureurs évitent de payer les sinistrés.

Mangione, descendant d’une riche famille du Maryland et diplômé d’une université de l’Ivy League, a été arrêté cinq jours plus tard dans un McDonald’s à Altoona, en Pennsylvanie, à environ 370 kilomètres à l’ouest de Manhattan.

Les procureurs chargés de l’affaire au niveau de l’État n’ont pas répondu aux arguments écrits de la défense.

Une agente qui fouillait un sac à dos trouvé en possession de Mangione a été entendue sur un enregistrement de caméra corporelle dire qu’elle vérifiait qu’il n’y avait « pas de bombe » dans le sac. La défense soutient qu’il s’agissait d’une excuse « destinée à dissimuler une fouille illégale du sac à dos sans mandat ».

Les procureurs fédéraux, qui contestent des allégations similaires dans leur affaire, ont plaidé dans des documents judiciaires que la police était en droit de fouiller le sac à dos pour s’assurer qu’il ne contenait pas d’objets dangereux. Selon les procureurs fédéraux, les déclarations de Mangione aux agents ont été faites volontairement et avant qu’il ne soit placé en garde à vue.

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