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Payer son passage dans le bus, le métro ou le Réseau express métropolitain (REM) avec son cellulaire sera bientôt une réalité dans la région de Montréal. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a entrepris une vaste opération de modernisation de la carte Opus, un projet baptisé Concerto, et les tests se poursuivent.
Quand le public pourra-t-il payer sans carte physique ?
Au début de 2026, quelque 10 000 usagers pourront tester la version bêta de la nouvelle fonctionnalité de l’application Chrono et utiliser leur téléphone pour stocker leurs titres et payer leur passage dans tous les autobus, métros et trains du territoire de l’ARTM, ce qui inclut la Société de transport de Montréal (STM), la Société de transport de Laval (STL), le Réseau de transport de Longueuil (RTL), Exo et le REM.
Mais attention : cette nouvelle fonctionnalité ne sera d’abord accessible qu’aux utilisateurs de téléphones Android. Les propriétaires d’iPhone devront patienter. L’ARTM mène des tests avec Android, car est un système d’exploitation basé sur un code ouvert (open source), mais travaille en parallèle avec Apple afin d’offrir les mêmes fonctionnalités aux utilisateurs de iOS, indique Maxime Duchesne, conseiller en relations publiques à l’ARTM.
Le grand public devrait donc avoir accès au paiement par téléphone, peu importe l’appareil, d’ici la fin de l’année 2026.
Sera-t-il possible d’avoir différents titres virtuels ?
À l’heure actuelle, la carte Opus physique ne permet pas de faire cohabiter plusieurs titres en fonction des zones. Par exemple, un Montréalais ayant un titre Tous modes A sur sa carte Opus, doit se procurer une autre carte Opus pour ses billets Tous modes AB s’il veut faire une escapade à Laval ou sur la Rive-Sud. Sinon, il doit acheter un titre sur support papier.
Cette difficulté sera chose du passé avec le paiement virtuel. Avec la nouvelle fonctionnalité de Chrono, l’usager pourra acheter différents titres. Il n’aura qu’à sélectionner le titre choisi et présenter son téléphone à l’appareil de validation dans les bus ou en passant les tourniquets ou les portillons du métro et du REM.
Quand pourra-t-on payer avec sa carte de crédit ou de débit dans les bus, métro et REM ?
L’ARTM évoque 2027 pour le paiement par carte de débit ou par carte de crédit accessible à tous. D’ici là, au cours de l’année 2026, des phases de tests seront menées. Le paiement avec les cartes Visa et Mastercard sera mis à l’essai dans un premier temps, ce qui inclut les cartes de paiement dans Apple Pay et Google Pay. Viendront ensuite les cartes de débit.
Pour mener à bien l’implantation de ces nouvelles technologies de paiement numérique et par carte, l’ARTM a octroyé un contrat à l’entreprise Masabi en 2025. Le coût total du projet Concerto est de 146 millions de dollars.
Pourquoi l’implantation du paiement virtuel prend-elle autant de temps ?
Plusieurs villes nord-américaines ont implanté un système de validation virtuelle et de paiement par carte de crédit ou de débit il y a plusieurs années, mais Montréal est en retard.
Il faut dire que le projet initial, baptisé Céleste, porté par la STM et annoncé en 2018, qui visait notamment un paiement facilité avec les cartes bancaires, n’a jamais pu voir le jour. L’ARTM soutient qu’elle est maintenant en mesure de réaliser ces transformations technologiques, mais que l’opération est complexe.
Et contrairement à SAAQclic, qui a viré au fiasco, le projet Concerto mise sur une stratégie qui permet de livrer ses nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure. « Ça prend peut-être un peu plus de temps parce qu’on teste chaque fonctionnalité individuellement, mais ça fait en sorte que, à terme, on va arriver avec un produit final qui est beaucoup plus rigoureux, solide et fiable pour les gens », fait valoir Maxime Duchesne.


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