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CHRONIQUE - Non, « les » intellectuels ne se sont pas tous trompés. Ce n’est donc pas de la faillite « des » intellectuels qu’il faut parler mais de la faillite de certaines élites, l’extrémisme déguisé en vertu ayant exercé sa séduction bien au-delà de l’intelligentsia.
Pourquoi l’intelligence et la culture n’ont-elles pas empêché, non pas « les » intellectuels, mais certains d’entre eux, d’adhérer au pire ? La question est légitime, mais les explications qu’on donne en général des errements des écrivains nazis ou antisémites (Céline, Rebatet, Drumont, Heidegger) comme des maoïstes, des communistes, des trotskistes (liste indéfinie), des adorateurs de Khomeyni (Foucault et Sartre), des pères fondateurs du wokisme (Derrida, Guattari) ou encore des pro-Khmers (Badiou, Lacouture…), sont souvent superficielles. On se contente de reprendre la thèse de Schumpeter selon laquelle « les intellectuels sont des gens qui manient le verbe, mais qui n’assument aucune responsabilité directe dans les affaires pratiques », ce qui expliquerait leur perte de rapport au réel.
Le problème, c’est que si cette thèse était juste, les politiques et les chefs d’entreprise ayant, eux, les mains dans la glaise, auraient dû moins se fourvoyer que les intellectuels. Or…