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CHRONIQUE - Pour les matérialistes et les utilitaristes, la souffrance, la maladie ou la vieillesse peuvent faire perdre sa dignité à un être humain. Pour les croyants, la fin de vie, bien accompagnée, peut au contraire être l’occasion ultime de comprendre le sens de l’existence et de partager la passion du Christ.
Selon les matérialistes et les utilitaristes, il est évident qu’il faut accorder une aide à mourir à toutes les personnes qui le demandent librement, même si elles ne sont pas en fin de vie, car leur souffrance et leurs désirs sont sacrés. Ils adhèrent donc à cette étrange notion qu’on dispose d’un droit absolu à « mourir dans la dignité », l’idée qui sous-tend ce slogan étant que la souffrance, la maladie ou la vieillesse peuvent faire perdre sa dignité à un être humain. Je dois avouer que cette vision du monde selon laquelle la dignité dépendrait de la santé physique ou mentale me fait vomir. La seule chose qui peut être indigne, c’est la méchanceté, en aucun cas la maladie, la vieillesse, le handicap ou la souffrance, ce pour quoi il me semble que la loi Leonetti a mille fois raison de réserver l’aide à mourir à la toute fin de vie.
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Mon avis n’a évidemment aucune importance, ce qui peut en avoir une en revanche, c’est de comprendre enfin pourquoi sur cette question, deux visions du monde…