NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
D’après un article d’Adrian Ghobrial publié sur CTV News le 11 juin 2025
Un rapport de l’organisme Missing Middle Initiative, basé à Ottawa, lance un appel clair aux gouvernements : offrir des allégements fiscaux aux aînés pour les inciter à quitter leurs grandes maisons familiales devenues trop grandes, au profit de logements plus petits. Adrian Ghobrial explique que cette mesure permettrait non seulement de mieux répondre aux besoins des personnes âgées, mais aussi de libérer des habitations pour les jeunes familles et les acheteurs d’une première maison.
Mike Moffatt, économiste et directeur de l’initiative, déplore que les aînés qui souhaitent emménager dans un condo soient confrontés à une série de taxes, notamment la TPS et la TVP en Ontario. À Toronto, ils doivent en plus payer une taxe de transfert foncier municipale. Résultat : « Ça n’a pas de sens économiquement pour eux », affirme-t-il.
Moffatt salue l’annonce du gouvernement Carney en mars dernier d’éliminer la TPS pour les premiers acheteurs sur les propriétés de moins d’un million de dollars. Il plaide cependant pour que cette mesure soit étendue à tous les acheteurs de résidences principales, peu importe leur âge, et demande aux provinces d’ajouter leurs propres incitatifs.
Selon lui, une telle mesure pourrait réduire de jusqu’à 13 % le coût des maisons neuves.
Interrogé par CTV News, un porte-parole du ministère des Finances fédéral a répondu que « le remboursement de la TPS vise à aider les premiers acheteurs à entrer sur le marché, plutôt que les propriétaires actuels ».
Mais sur le terrain, les obstacles sont bien réels. Effie Panagiotopoulos, agente immobilière spécialisée dans l’aide aux aînés pour la transition vers des logements plus adaptés, évoque le cas de ses propres parents. À plus de 80 ans, ils vivent toujours dans leur maison à deux étages à Toronto, construite en 1988. « Si mes parents vendent pour aller dans un bungalow, ce serait financièrement illogique. Le gain n’est pas suffisant pour justifier les frais de déménagement », affirme-t-elle.
La mère d’Effie, âgée de 85 ans, est atteinte de démence depuis cinq ans. Le couple a dû adapter la maison, installer un élévateur pour l’escalier, acheter du matériel pour faciliter les soins. Quitter leur maison signifierait aussi s’éloigner de leur réseau de soutien.
Effie observe que ses clients aînés veulent souvent déménager, ou en ont besoin, mais reculent devant les coûts. « Ils ont payé des taxes toute leur vie. Ils ont besoin d’un répit pour pouvoir vivre leurs vieux jours dans un logement plus adapté et abordable. »
Le Centre canadien d’analyse économique estime que l’Ontario compte 4,4 millions de chambres vides, en partie à cause des aînés et des « nids vides » qui restent dans leurs maisons faute d’alternatives accessibles.
Moffatt conclut que faciliter la transition des aînés vers des logements plus petits est une façon concrète d’augmenter l’offre sur le marché. « Aider les aînés à déménager, c’est aussi aider les jeunes familles à s’établir », dit-il.