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Les Wildcats de Moncton finissent toujours par s'en sortir. Ils l'ont prouvé une fois de plus, mercredi soir, en se qualifiant pour la demi-finale de la coupe Memorial, grâce à une victoire de 6 à 2 contre l'Océanic de Rimouski.
Moncton croisera le fer avec les Knights de London vendredi soir. Mais les Chats sauvages devront tirer certaines leçons de leur duel contre Rimouski.
Le pointage ne dit pas tout sur l'allure de la rencontre. En fait, la formation monctonienne s'est qualifiée de justesse.
Les Wildcats ont connu une très mauvaise performance en début de match.

Maël St-Denis a inscrit le premier but de Rimouski.
Photo : Vincent Ethier / LCH
Oh! Nous étions atroces en première période!, s'exclame Gardiner MacDougall, l'entraîneur-chef des Wildcats. C'était probablement le pire hockey de la coupe Memorial!
Heureusement qu'il y a une pause entre la première et la deuxième période! ajoute le pilote avec humour.
Rimouski a pris l'avantage du jeu avec un score de 2 à 1. L'Océanic a effectué 17 tirs au but, tandis que les Wildcats n'ont effectué que six lancers.

Mathis Rousseau a bloqué 32 des 34 tirs dirigés contre lui. Le gardien a utilisé toutes les parties de son corps pour faire des arrêts. Comme ici devant Eriks Mateiko, de l'Océanic.
Photo : Vincent Éthier Photographie / LCH
N'eût été la performance de Mathis Rousseau, les joueurs seraient en train de préparer leurs valises pour revenir à Moncton jeudi matin.
Notre gardien a été remarquable, il nous a gardés dans le match, souligne MacDougall. Malgré notre départ atroce, nous perdions seulement par un but.
C'est pour cette raison que nous avons fait l'échange pour l'amener à Moncton.
S'il reste des sceptiques sur cet échange, ils doivent être confondus.
Revirement de situation
C'est en deuxième période que le vent du fleuve a viré de bord pour pousser les champions de la LHJMQ vers la victoire.
Il semble que l'entraîneur Gardiner MacDougall, que des joueurs surnomment G-Mac, a trouvé une façon de fouetter sa troupe.
G-Mac nous a fait un discours spécial dans le vestiaire et nous avons eu un petit sursaut dans notre jeu, explique l'attaquant Gabe Smith, auteur de deux buts et de deux passes.

Les Wildcats ont trouvé quelques occasions de célébrer après un début difficile.
Photo : Vincent Ethier / LCH
Son coéquipier, le défenseur, Étienne Morin, assis près de lui pendant la conférence de presse d'après-match, a étouffé un petit rire.
Les deux joueurs n'ont pas révélé la teneur du message. Comme indice, Smith ajoute que le mentor est un motivateur spécial et que les mots ont relancé le groupe.

Les gardiens Mathis Langevin et Mathis Rousseau s'échangent quelques mots après la rencontre.
Photo : Vincent Ethier / LCH
En troisième période, alors que Rimouski menaçait, Mathis Rousseau s'est à nouveau dressé comme le cerbère de la mythologie grecque pour fermer la porte.
Quand Étienne Morin a inscrit le quatrième but, les Wildcats ont senti un poids quitter leurs épaules.
Même moi, j'étais soulagé. Quand je suis revenu au banc, les entraîneurs et les joueurs étaient contents. Mais, on avait encore 16 minutes à jouer, c'était important de garder sa concentration, relate le vétéran.
Les deux derniers buts ont été marqués dans un filet désert, ce qui a gonflé le pointage d'un match réellement plus serré.
Relance et confiance
Il s'agit seulement de la deuxième victoire des Wildcats en six parties. Est-ce que la formation a retrouvé sa magie de la fin de saison et du début des séries éliminatoires, alors qu'elle avait gagné 30 parties en 31 occasions?
Pour notre confiance, c'est vraiment bon, affirme Étienne Morin. Nos deux premières parties, ici [à la Coupe Memorial], je ne dirais pas qu'on a été atroce. Mais nous n'avons pas joué comme le fait habituellement.

Luke Coughlin, des Wildcats, à gauche, et Alex Mercier, de l'Océanic' ne se lâchent pas d'un pouce.
Photo : Vincent Ethier / LCH
Il ajoute que cette première victoire dans le tournoi est aussi très importante.
Je pense que même si on a perdu deux parties de suite ici et deux de suite en finale, on n'a jamais eu de questionnement sur notre talent. On n'a aucune inquiétude.
Là, on a gagné et on est content, mais "the job is not finish", comme on dit. Le travail n'est pas terminé, conclut le défenseur.
Et ce prochain défi à relever, ce sera contre les Knights de London vendredi. Moncton s'est incliné par le pointage de 3 à 2 en prolongation samedi dernier.