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Alors que l'Ukraine lutte contre l'invasion russe depuis plus de trois ans et que des pourparlers à l’issue incertaine pour un cessez-le-feu sont en cours, des Ukrainiens à l'Île-du-Prince-Édouard sont sortis dans les rues pour une fête traditionnelle.
La Journée internationale de la vychyvanka est le troisième jeudi de mai.
La vychyvanka est un vêtement traditionnel brodé. Les Ukrainiens les ont revêtus pour une marche et un rassemblement, dimanche à Charlottetown.

Des membres de la diaspora ukrainienne rassemblés pour la Journée de la vychyvanka, le 18 mai 2025 à Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard.
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
Les membres de cette communauté voulaient mettre de l'avant leur identité, leur patrimoine et démontrer une force de caractère à toute épreuve.
On veut préserver nos traditions et se souvenir de qui nous sommes et, en portant la vychyvenka, montrer au monde et à l'ennemi que notre identité ne peut être effacée, clame haut et fort Elina Lialuk, l'organisatrice de l'événement.

Le drapeau de l'Ukraine flotte pour quatre jours à l'hôtel de ville de Charlottetown.
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
En marge de cette journée, le drapeau ukrainien a été hissé à l'hôtel de ville de Charlottetown. Il y flottera pendant quatre jours, un rare moment de réconfort pour une communauté meurtrie par les atrocités de l’invasion russe.
Ça me fait chaud au coeur, parce que ça démontre combien les Canadiens soutiennent l'Ukraine, se tiennent debout à ses côtés, déclare Tetiana Rymska. Il y avait tellement de Canadiens avec nous pour cette marche de solidarité.

Tetiana Rymska, qui montre ici des vychyvankas, réclame le support continu du Canada envers l'Ukraine.
Photo : CBC / Mitch Cormier
Nombreux sont ces Ukrainiens à avoir de la famille dans leur pays d’origine, parfois même au front.
C’est vraiment triste et ça me brise le cœur chaque fois que je vois aux nouvelles qu'un bâtiment a été bombardé, souligne Ariana Makelska, 12 ans, arrivée au Canada en 2021. C'est vraiment déchirant.

Ariana Makelska et sa famille, vêtus de leurs vychyvankas.
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
L'Ukraine a été bombardée chaque jour. Ça ne s'améliore pas. Nous avons besoin que les gens continuent de nous accompagner et ne nous oublient pas, plaide Tetiana Rymska.
Aujourd'hui, tous réclament un arrêt des combats, même si les récents bombardements, ainsi que les échecs successifs des pourparlers de paix, ne laissent rien augurer de positif.

Des membres de la diaspora ukrainienne rassemblés dimanche à Charlottetown.
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
Néanmoins, la jeunesse veut continuer de croire à la paix. J’espère vraiment que la guerre sera bientôt finie, et que le plus de vies possible seront sauvées, soupire Ariana Makelska.
D’après le reportage de Julien Lecacheur