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Cinq artistes sont venues faire la promotion de la pratique des arts et de la musique par les femmes au bar de L'Autre lieu, à Cherbourg (Manche), vendredi 16 mai 2025.
Par Rédaction La Presse de la Manche Publié le 20 mai 2025 à 16h56
Elles étaient cinq artistes, vendredi 16 mai 2025, à investir le bar de L’Autre lieu, des jeunes femmes – et des moins jeunes – à proposer des chansons sur bande sons ou accompagnées par une guitare, et même quelques compositions personnelles, comme celle de l’artiste poly-handicapée Thylane.
L’association des Travailleuses du son à vu le jour il y a maintenant un an et demi, partant du constat que la parité sur scène n’était pas forcément respectée, également à l’échelle de la ville de Cherbourg (Manche).
Promouvoir la scène musicale féminine
C’est pour cela que sa présidente, Florence Dubois, à voulu y remédier. « Il existe deux concours de chant et de musique à Cherbourg. En dix ans d’existence, il y a eu huit finalistes féminines à Éclats de Voix et quand on passe au Tremplin des musiques actuelles, côté professionnel, il n’y en a plus qu’une nana sur 27 candidatures. C’est pour les soutenir dans leur pratique artistique musicale qu’on a créé cette association », clame t-elle.
L’association accompagne pleinement les artistes dans leur démarches. « Elles n’ont pas besoin de faire leurs statuts, on a déjà les nôtres. On a l’assurance, toute la logistique, un ingénieur son… Chacun apporte son propre matos, mais ensuite toutes ces compétences sont en quelque sorte mutualisées », explique Florence Dubois.
Repérage et bons plans
Et pour celles qui souhaitent devenir intermittentes du spectacle, l’association à la licence d’entrepreneur du spectacle, ce qui permet de faire des cachets d’intermittent du spectacle.
« On cherche également à favoriser l’entraide entre les groupes et qu’elles puissent également échanger ensemble sur les bons plans, ou les plans foireux, les bars qu’il faut éviter, ceux qui ne payent pas, les bars avec une bonne ambiance… »
Cette entraide passe aussi dans les spécialités de chacune, avec une infographiste au sein de l’association, ce qui permet de réaliser de belles affiches à l’approche des évènements musicaux. « On a également une personne plus à l’aise avec les logiciels de sons, puis quelqu’un qui a un studio d’enregistrement. L’objectif est également de monter en compétence, d’où l’existence d’ateliers en mixité choisie », renchérit-elle.
Au programme, il y avait donc Lili White, Thylane, Steffie et Rubies, qui ont toutes déjà côtoyé la scène. Pour certaines, c’était la première fois à L’Autre lieu.
Si la plupart étaient accompagnées de bandes sonores au soutien de leurs voix, certaines sont à la recherche d’artistes pour pouvoir encore grandir dans le monde de la scène musicale, excepté Lili White qui se trouve déjà au sein d’un groupe et qui était accompagnée par son guitariste. « Il y a des efforts à faire pour programmer plus de femmes dans le cadre de nos festivals et de nos partenariats. Dire qu’on ne programme pas une artiste parce qu’elle n’est pas connue n’est pas une excuse », conclut Florence Dubois.
Par notre correspondant Milad LEJAMTEL
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