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Une motion a été adoptée à l’Assemblée législative pour permettre aux travailleurs paramédicaux d’administrer la thrombolyse, un traitement pour dissoudre les caillots de sang. Aucun calendrier précis n’est toutefois avancé pour la mise en œuvre de ce changement.
C’est la députée progressiste-conservatrice de Miramichi-Est, Michelle Conroy, qui a présenté cette motion le 5 juin 2025.
La thrombolyse est utilisée comme traitement d'urgence en cas de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de caillot sanguin dans les poumons. Ce médicament doit être administré le plus rapidement possible pour augmenter leur chance de réussite.

La Dre Lise Babin, présidente élue de la Société médicale du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada
Pour la Société médicale du Nouveau-Brunswick, la nouvelle est bien accueillie.
Le fait d’autoriser le personnel paramédical formé et qualifié à administrer une thrombolyse plutôt que d’attendre que le patient soit admis à l’hôpital pourrait donc, dans certaines circonstances, améliorer les résultats en matière de santé, explique la Dre Lise Babin.
Derek Cassista, registraire adjoint de l'Association des paramédics du Nouveau-Brunswick, se réjouit également de cette nouvelle.
Si vous avez une crise de cœur, plus que 60 % du temps, c’est causé par un caillot dans votre cœur. Si on peut enlever le caillot, on peut sauver votre cœur, a-t-il expliqué au micro de l’émission de radio La Matinale.
Pas encore d’échéancier dans ce dossier
Dans un courriel, un chargé de communiqué du ministère de la Santé affirme que cette motion adoptée à l’Assemblée législative est une priorité identifiée par le ministère de la Santé et Ambulance Nouveau-Brunswick.
Mais le travail est loin d'être terminé. Il reste encore à établir des lignes directrices cliniques, des politiques, des procédures et des profils de médicaments appropriés, explique-t-il.
Il souligne qu’en plus du changement de la politique actuelle, d’autres considérations doivent être prises en compte tel que la recherche et l'examen des modèles afin d'élaborer un modèle propre au Nouveau-Brunswick qui servent nos citoyens de manière appropriée.
Aucune date précise n’est identifiée pour le moment concernant l’achèvement de ce travail, mais le ministère affirme que la planification initiale est déjà commencée.
Une permission déjà acquise ailleurs au Canada
Six provinces canadiennes permettent aux paramédicaux d’administrer la thrombolyse aux patients, dont la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.
Pour le registraire adjoint de l'Association des paramédics du Nouveau-Brunswick, Derek Cassista, cette motion était attendue depuis plusieurs années.
Ça fait plus de 20 ans qu’ils font ça avec des paramédics en Nouvelle-Écosse et les autres provinces, explique-t-il.

Derek Cassista est le registraire adjoint de l'Association des paramédics du Nouveau-Brunswick. (Zoom)
Photo : Radio-Canada
Au Nouveau-Brunswick, tous les travailleurs paramédicaux ne seront probablement pas autorisés à administrer la thrombolyse.
Les paramédics en soins avancés (PSA) sont déjà formés pour administrer certains médicaments, surveiller et interpréter des données physiologiques, et effectuer des gestes médicaux plus complexes que les paramédics en soins primaires.
C’est des paramédics de soins avancés au Nouveau-Brunswick qui peuvent donner les médicaments. On a des paramédics ici qui prennent des quarts [de travail] en Nouvelle-Écosse et qui administrent le médicament, mais après ils reviennent travailler à Moncton et ils ne peuvent pas, affirme-t-il.
Avec les informations de l’émission La Matinale