NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
L'organisation syndicale Trades N.L. estime que les trois quarts de ses membres sont sans emploi par manque de grands projets de construction à Terre-Neuve-et-Labrador.
Le directeur adjoint de Trades N.L., Corey Parsons, dit que 74 % des 14 000 membres de l'organisation n'ont plus d'activité dans la province depuis juin 2024.
Selon lui, c'est parce que des mégaprojets comme la base de plateforme pétrolière West White Rose, l'hôpital de Corner Brook ou encore le nouveau Centre pour la santé mentale et les dépendances sont maintenant terminés.

Corey Parsons craint que l'activité tourne encore au ralenti pendant quelques années.
Photo : Radio-Canada / Jenna Head
Tous ces travailleurs qui ont travaillé pendant les deux dernières années sur ces projets sont maintenant au chômage ou dans une autre province à la recherche d'un emploi qui leur permettra de retourner dans leur famille, dit-il.
La moitié sont partis
Corey Parsons estime que plus de la moitié des syndiqués sont allés chercher du travail ailleurs.
Avec nos affiliés, nous avons déployé les gens dans les autres provinces pour qu'ils trouvent un emploi, mais nous savons que ces hommes et ces femmes préfèreraient travailler près de chez eux, ici, à Terre-Neuve-et-Labrador, dit-il.

Le nouvel hôpital de Corner Brook, un grand projet de construction, a ouvert ses portes les 2 juin 2024.
Photo : Radio-Canada / Patrick Butler
Trades N.L. a ainsi suspendu des formations pour les jeunes diplômés.
Nous ne voulons pas attirer des travailleurs si nous n'avons pas d'emploi à leur proposer, explique Corey Parsons.
Appel à l'optimisme
Le ministre du Travail, Gerry Byrne, assure que de grands projets sur le fleuve Churchill et à Bay du Nord approchent.
Regarder vers l'avenir, c'est ce qui va faire revenir ces travailleurs, dit-il.

L'entreprise Equinor envisage construire un navire d’extraction et de stockage de pétrole pour son projet de Bay du Nord.
Photo : La Presse canadienne / Gracieuseté : HO-Equinor
Le professeur d'économie à l'Université Memorial, Tony Fang, met toutefois en garde contre une dépendance trop forte aux projets de la rivière Churchill.
On appelle ça la malédiction du gagnant. Si on s'appuie trop sur le secteur des ressources naturelles, on a seulement une vue à court terme, dit-il.

Tony Fang rappelle met en garde contre l'aspect cyclique de certains projets.
Photo : CBC/Sarah Smellie
Un élève du secondaire risque de quitter l'école pour aller travailler, mais quand les ressources s'épuiseront, que fera-t-il?, demande Tony Fang.
Il faut se préparer aux jours de croissance, mais aussi aux jours sombres.
Ces projets ont un cycle de vie donc il faut trouver des industries alternatives comme les technologies de l'information, les technologies de l'océan et le tourisme qui sont en pleine expansion, dit-il.
Avec les informations de Jenna Head, de CBC