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Les sondages ont-ils fait dérailler Donald Trump ?

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Si le président américain reprend quelque peu du poil de la bête dans les dernières enquêtes d'opinion, Donald Trump a vu sa cote de popularité chuter depuis son entrée en fonction fin janvier. Selon le sondage Reuters/Ipsos clôturé ce mardi 13 mai, 44% des Américains interrogés approuvent sa présidence, contre 47% au début de son second mandat. Fin avril, ce taux était même descendu jusqu'à 42%.

Les chiffres étaient encore plus inquiétants en matière économique. Le chef d'Etat, qui a longtemps bénéficié d'une image de gestionnaire hors pair, a soulevé un vent d'inquiétude avec la saga des tarifs douaniers. Les Américains ont été nombreux à manifester leurs préoccupations face aux décisions à brûle-pourpoint du locataire de la Maison-Blanche. Donald Trump a d'ailleurs vu pour la première fois le nombre d'opinions négatives quant à sa gestion économique dépasser le nombre d'opinions positives, dans le courant du mois d'avril.

Depuis lors, il a fait marche arrière sur les surtaxes douanières. Et les derniers sondages montrent que cela a déjà eu un impact sur l'opinion des Américains - moins inquiets face à une possible récession - quant aux décisions du président en matière économique. Mais le républicain ne semble pas être tout à fait rassuré pour autant.

Opération séduction enclenchée

Est-ce cela qui explique sa conférence de presse de ce lundi ? Les observateurs sont plutôt unanimes. Pour rappel, le locataire de la Maison-Blanche a réuni les journalistes ce 12 mai pour présenter "l'un des décrets les plus importants" de l'histoire des Etats-Unis. "Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous allons réduire le coût des médicaments sur ordonnance et nous allons rétablir l'équité en Amérique", a annoncé le milliardaire, estimant que les prix pourraient connaître des baisses allant jusqu'à 80%. Le chef d'Etat a directement listé une série d'actions comme l'amélioration du processus de négociation entre l'assurance-santé publique et les groupes pharmaceutiques ou encore la possibilité offerte aux Etats d'importer directement des médicaments depuis des pays étrangers aux coûts moindres.

Si la portée de la mesure a déjà été relativisée par la presse américaine, la symbolique n'a toutefois pas manqué d'être épinglée par de nombreux médias. En effet, les annonces de Trump représentent un solide pied de nez à l'industrie pharmaceutique mais également à une partie des républicains. Comme l'a souligné l'une des figures phares des démocrates, Bernie Sanders, le chef d'Etat s'est emparé de l'un de ses combats de longue date. Le démocrate, qui milite depuis de nombreuses années pour une diminution du prix des médicaments aux Etats-Unis qui est significativement plus élevé qu'à l'étranger, a même ironiquement souligné qu'il était, pour une fois, d'accord avec Donald Trump.

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"Pas de meilleur populiste que Donald Trump"

Alors que s'est-il passé dans la tête du milliardaire ? "Il n'y a pas de meilleur populiste que Donald Trump", a expliqué le spécialiste des Etats-Unis Willem Post au Morgen. "Il n'a pas de fondements idéologiques très clairs. Donc pour lui, il n'est pas difficile d'adopter aussi des mesures de gauche." Pour l'expert du Clingendael Institute, il serait donc davantage question d'opportunisme que de réel changement de direction. Face à sa cote de popularité en chute libre, Donald Trump a voulu montrer aux Américains qu'il s'intéressait bel et bien à leur portefeuille. D'autant qu'il sait qu'une grande partie de son électorat le soutient sur base de ses promesses économiques. "Il applique un programme profondément conservateur", a encore ajouté l'expert à nos confrères du Morgen. "Mais de temps en temps, il essaie de faire un petit cadeau à l'Américain moyen. Et personne ne sait mieux que lui comment en faire tout un spectacle."

Il n'en reste pas moins que si son décret a peut-être permis de redorer son blason auprès d'une partie de son électorat, il s'est attiré les foudres du secteur pharmaceutique. Jugées "contre-productives", les mesures de Trump ont été largement fustigées par les industriels. Stephen Ubl, PDG de PhRMA, a réagi dans un communiqué au vitriol et mis en garde face à des conséquences néfastes pour l'entièreté du pays : "Cela entraînerait une diminution des traitements et des remèdes et mettrait en péril les centaines de milliards que nos entreprises membres prévoient d'investir aux États-Unis, menaçant ainsi des emplois, nuisant à notre économie et nous rendant plus dépendants de la Chine pour les médicaments innovants", peut-on lire dans le document relayé par CNN.

D'aucuns s'interrogent également sur les zones d'ombre de ce décret. Des doutes ont été émis quant à la possibilité de réellement mettre en œuvre certaines mesures. Et encore plus quant au réel impact sur les prix des médicaments.

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