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Les réseaux sociaux et les risques de dépression chez les ados, vue par des jeunes

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Dans une étude récemment publiée dans le Journal of the American Medical Association, des chercheurs ont établi un lien entre l’augmentation de l’utilisation des médias sociaux au début de l’adolescence et l'apparition de symptômes dépressifs plus importants un an plus tard. Des élèves du secondaire partagent leur expérience.

La découverte scientifique ne surprend pas les jeunes de l’École Mathieu-Martin de Dieppe, au Nouveau-Brunswick.

Les personnes qui utilisent souvent les réseaux sociaux, spécialement les personnes de mon âge, on est des étudiants à l’école puis je pense que ça affecte vraiment ces personnes, avance Jasmine Haché.

Or, difficile de s’en passer : les réseaux sociaux occupent une grande place dans la vie des jeunes adolescents.

C’est quand même addictif. Tu veux rester dessus, mais j’apprends à me contrôler, partage Maika Latulippe.

Une jeune fille dans un stationnement.

Maika Latulippe, élève de l'École Mathieu-Martin de Dieppe, au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier

Chloé Poirier ajoute que la discipline nécessaire pour mettre son téléphone de côté n’est pas chose facile.

Il y a comme du FOMO [peur de passer à côté de quelque chose, en français] quand il y a quelque chose de nouveau qui arrive, tu veux vraiment savoir plus sur le sujet et si tu mets ton téléphone de côté tu ne le seras pas et tu seras left out, dit-elle.

Le nombre de « likes » et les commentaires méchants

La dynamique sociale en ligne entre les adolescents peut néanmoins avoir un coté sombre.

Je crois qu’il a beaucoup de cyberbullying, estime Olivier Duguay. Puis, n’importe quel commentaire sur des posts, même des amis peuvent commenter des choses puis ça peut affecter ton sentiment et comment tu feel.

Un adolescent devant un mur extérieur de restauration rapide.

Olivier Duguay estime que les interactions en ligne peuvent avoir un réel impact émotionnel chez les adolescents.

Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier

Chloé Poirier dit avoir aussi observé ce phénomène et croit qu’il est néfaste. Ça peut influencer la santé mentale des gens et ça peut les rendre dépressifs, avance-t-elle.

Samuel Richard ajoute que le nombre de mentions j'aime peut aussi avoir un effet négatif chez les jeunes.

Un adolescent devant un mur extérieur de restauration rapide.

Jacob Léger affirme qu’il y a beaucoup de monde qui juge les autres sur les réseaux sociaux.

Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier

Se comparer aux autres

La majorité des jeunes abordés par Radio-Canada affirme que la comparaison avec les autres est intensifiée quand ils utilisent les réseaux sociaux.

Avec les réseaux sociaux, ça n’aide pas, parce que tu vois les influenceurs, puis ils publient des choses puis le monde essaye de se rendre où ils sont, comme les fitness models, mais c’est des choses inatteignables à notre âge, dit Noah Arseneault.

Un adolescent devant un mur extérieur de restauration rapide.

Maxime Caouette dit ne pas souvent se comparer aux autres lorsqu’il utilise les médias sociaux, mais partage que ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Il croit que cela peut être néfaste pour des ados.

Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier

Jasmine Haché croit qu'il est facile avec les réseaux sociaux de se faire influencer par la vie des autres.

Souvent, si tu vois comment les autres vivent, s’ils ont un certain style de vie, tu peux vraiment te faire influencer et je pense que ça peut te rendre plus déprimé, résume-t-elle.

Contenu consommé et temps d’utilisation

La résidente en psychologie au Centre mieux-être à Bathurst, Alex-Anne Lamoureux, indique qu’afin de contrer ces sentiments négatifs, il faut bien choisir le contenu consommé sur les réseaux sociaux.

Des fois, le contenu, si on ne s’en rend pas compte, ça peut être du contenu qui est déplaisant pour soi, qui nous nuit et qui nous amène à nous comparer à des attentes et à des réalités qui ne sont pas réalistes, explique-t-elle.

Une jeune fille dans un stationnement.

Maelle Bourque dit se sentir parfois moins bien quand elle passe trop de temps sur les médias sociaux, surtout lorsqu’elle se compare à des choses qu’elle voit en ligne. Elle prend alors une pause de ses appareils électroniques.

Photo : Radio-Canada / Kristina Cormier

Selon Alex-Anne Lamoureux, il vaut mieux limiter le temps passé sur les réseaux sociaux.

Quand on est parent puis on a des enfants, déjà réfléchir à poser ces limites-là puis se fier aussi aux guides qui sont présentées, les guides d’utilisation des écrans. De s’asseoir en famille puis d’en parler et de ne pas avoir peur d’avoir une discussion ouverte avec nos jeunes, dit-elle.

Alex-Anne Lamoureux rappelle que tout est une question d’équilibre, en ce qui a trait aux réseaux sociaux.

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