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Les professionnels de la santé veulent accéder à la retraite à 60 ans, sans pénalité

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Deux syndicats représentant les professionnels de la santé, dont les infirmières, lancent une campagne pour que l’âge de leur retraite soit réduit de 65 à 60 ans, sans réduction de prestations.

Le Syndicat du Nouveau-Brunswick représente plusieurs professionnels de la santé, dont les travailleurs paramédicaux, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes, les technologues de laboratoire et radiologie médicale, les orthophonistes, les audiologistes et plusieurs autres.

De pair avec le Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, il revendique qu’il soit possible pour ces travailleurs de prendre leur retraite à 60 ans, au lieu de 65 ans, sans pénalité de leurs prestations de retraite.

Une femme en entrevue, des livres dans une bibliothèque derrière elle.

Susie Proulx-Daigle est la présidente du Syndicat du Nouveau-Brunswick qui représente plus de 10 000 professionnels de la santé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Tout de suite, s'ils décident de se retirer avant l’âge de 65 ans, c'est 5 % de réduction par année, donc de 60 à 65 ans, c’est une réduction de 25 %, explique Susie Proulx-Daigle, présidente du Syndicat du Nouveau-Brunswick.

Des métiers exigeants

Si l’on compare avec d’autres professionnels de première ligne, ajoute-t-elle, la différence saute aux yeux. Les pompiers peuvent prendre leur retraite à 55 ans, et les policiers de la GRC peuvent le faire à 60 ans, par exemple, sans pénalité.

Le travail dans le domaine de la santé est exigeant physiquement, soutient-elle.

Quand un employé n’est plus capable, il va être obligé de partir, soit qu’il va aller en congé de maladie ou qu’il va prendre sa retraite de toute façon.

Le syndicat représente plus de 10 000 professionnels de la santé affectés par ce régime de pension.

Susie Proulx-Daigle affirme qu’ils seraient prêts à faire leur part et à voir leurs cotisations augmenter pour permettre une réduction de l’âge de leur retraite.

Une petite augmentation de cotisation de la part des employés et de la part des employeurs, moins de 2 % de chaque partie, arriverait à nous permettre de faire ce changement-là.

Je crois que c’est plutôt un élément de valorisation pour les professionnels. [...] C’est une des choses qui peut certainement relever le moral.

Je savais que je ne me rendrais pas à 65 ans

Jennifer Cormier est une infirmière retraitée. Très tôt dans sa carrière, elle savait qu’elle ne pourrait continuer à ce rythme jusqu’à 65 ans.

Elle a finalement pris sa retraite à 59 ans. Le fardeau de la pandémie a accéléré son départ.

Une femme dans son salon, en entrevue.

Jennifer Cormier est une infirmière qui a pris sa retraite à 59 ans. Sa pension est diminuée de quelques centaines de dollars par mois.

Photo : Radio-Canada

À 59 ans, c'est éprouvant pour le corps, après avoir travaillé physiquement pendant 39 ans dans un emploi très exigeant, explique-t-elle.

Elle ajoute que la pénalité représente quelques centaines de dollars par mois. Elle s’estime chanceuse d’avoir pu se le permettre financièrement, en admettant qu’une pleine prestation aurait définitivement pu faciliter les choses.

Je connais très peu d'infirmières, je peux probablement les compter sur les doigts d'une main, qui ont travaillé au-delà de 60 ans et qui ont travaillé à temps plein jusqu'à 65 ans, soutient-elle.

Si l'on travaille au-delà de 60 ans, la qualité de vie est très limitée si l'on continue à se surpasser à ce rythme.

Diminuer l’âge, malgré la pénurie?

Myriam Breau, professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université de Moncton, est consciente qu’il s’agit d’un dossier controversé. Peut-on se permettre de réduire l’âge de la retraite alors qu’une pénurie sévit en santé?

Les gens se retirent de toute façon à 60 ans, parce que rendus à 60 ans, si ça fait 30 ans que tu es en milieu de travail, si tu es encore au chevet, c’est difficile.

Une femme sourit à la caméra, des mannequins dans des lits d'hôpitaux derrière elle.

Myriam Breau est professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université de Moncton

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

La diminution de l’âge pour prendre la retraite sans cette pénalité est une bonne stratégie de rétention du personnel, selon elle, car elle encouragerait les infirmières en mi-carrière à garder le cap et à avoir accès à des postes à horaires plus réguliers.

Si les infirmières seniors se retirent, ça va faire de la place peut-être à celles qui ont 20 ans d'expérience, qui ne veulent plus travailler de nuit, qui ne veulent plus travailler les vendredis soir, d’aller en clinique ou ces postes-là.

Les syndicats espèrent rencontrer le gouvernement provincial sous peu et encouragent ses membres à se faire entendre lors de cette campagne de sensibilisation.

Avec les renseignements de Katherina Boucher

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