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Les producteurs de pommes de terre à l'Île-du-Prince-Édouard espèrent que les prix et les marchés seront stables, mais plusieurs incertitudes se dressent devant eux.
Le marché est imprévisible et il est donc un peu plus difficile de prévoir le nombre d'hectares pour les semences, explique l'agriculteur Robin Steign, dont la ferme se trouve à York.

Cultiver la pomme de terre coûte plus cher, mais les prix n'augmentent pas, déplore l'agriculteur Robin Steign.
Photo : Radio-Canada
M. Steign vend habituellement environ 30 % de ses pommes de terre aux États-Unis. Les tensions commerciales avec les États-Unis préoccupent toujours les agriculteurs.
Il ajoute que l'équipement, l’engrais et les autres fournitures coûtent plus cher, mais le prix de la pomme de terre, par contre, n’a jamais réellement bien augmenté.
Les hauts et les bas de la demande pour la pomme de terre
Les usines de transformation paient moins pour les contrats d’approvisionnement cette année, selon Greg Donald, directeur général de l’Office de commercialisation de la pomme de terre.
Les contrats ont été conclus à des prix inférieurs à ceux de l'année dernière, ce qui crée certainement une nouvelle source d'inquiétude, affirme M. Donald.

La demande des usines pour la pomme de terre diminue, explique Greg Donald, directeur général de l’Office de commercialisation de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard.
Photo : Radio-Canada
L’agricultrice Soleil Hutchinson, qui exploite une ferme biologique à Bonshaw, vend toute sa production localement.
On voit que la demande locale est vraiment plus élevée ces temps-ci parce que les tarifs aux États-Unis… C'est ça, la demande est plus élevée, indique Mme Hutchinson.

Soleil Hutchinson, agricultrice à Bonshaw à l'Île-du-Prince-Édouard.
Photo : Radio-Canada
Elle s'inquiète toutefois pour l'avenir de l'agriculture parce que de nombreuses terres agricoles sont à vendre et les prix des terres en milieu rural sont élevés. Il est donc difficile d'attirer de nouveaux agriculteurs.
On devrait avoir plus de soutien pour les fermes, les jeunes fermiers qui voudraient commencer, estime Soleil Hutchinson.
Les agriculteurs ajoutent que le printemps est une période d'espoir, même en ces temps difficiles.
D’après un reportage de Laura Meader