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Au premier trimestre de 2025, les prix moyens des loyers affichés en location, soit des nouveaux logements disponibles, ont baissé de 4,9 % à Vancouver par rapport à la même période l’an dernier, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Ces informations, qui concernent également les logements en copropriété, proviennent de données de la SCHL qui a également examiné les loyers mis sur le marché à Calgary, Toronto, Edmonton, Ottawa, Montréal et à Halifax.
Néanmoins, le prix de location des logements déjà occupés continue d’augmenter à travers le pays, bien que la montée des prix est plus douce que ces deux dernières années.
Par ailleurs, la construction accrue de nouveaux logements n’a pas réussi le pari de réduire les prix locatifs des appartements déjà existants, estiment certains experts.
Il semble paradoxal que le prix [de location] des appartements plus récents diminue, mais que le prix des appartements plus anciens que les gens louent déjà, augmente.
Cela peut s’expliquer par les limites sur la hausse des prix des loyers en place dans certaines provinces, comme Toronto et Ottawa, où les propriétaires doivent attendre le changement de baux avant d’augmenter les prix, comme l'explique Ross Hickey, professeur agrégé à la Faculté de gestion de l'Université de la Colombie-Britannique.

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Des unités locatives dans le quartier West End de Vancouver.
Photo : Radio-Canada / Justine Beaulieu-Poudrier
À l’inverse, les nouveaux appartements, dont les copropriétés, ne sont pas soumis à cette limite.
Les propriétaires profitent de l'opportunité d'augmenter les loyers quand ils le peuvent, car ces loyers étaient relativement bas étant donné la forte inflation que nous avons connue il y a quelques années, explique-t-il.
Ces données reflètent l'arrivée sur le marché d’une importante offre de logements construite ces dernières années, corrélé au resserrement de la demande dû aux réductions d’entrées de travailleurs temporaires et d’étudiants au pays.
Meg Holden, professeure d’urbanisme à l’Université Simon Fraser, appuie que ce rapport met en évidence la non-corrélation entre la construction de logements en masse avec la baisse des prix. Ceci alors que la SCHL affiche avoir soutenu par financements 88,4 % des logements construits destinés à la location en 2024.
Cet apport d'appartements neufs peut servir à loger les foyers dans les grandes villes avec des marchés très serrés. Mais ce n’est pas une solution pour résoudre le plus grand problème d'abordabilité.
Vancouver, la proportion du revenu alloué au loyer est la plus forte au pays
Toronto se place derrière Vancouver concernant la proportion qu’occupe le loyer dans le revenu de la population active, selon le rapport. L’abordabilité des logements s’est donc détériorée dans les grandes villes analysées, sauf Calgary qui connaît une amélioration ces six derniers mois.
Depuis 2020 à Vancouver, les locataires payent entre 16 % et 18 % de leurs revenus en moyenne.
Le ralentissement des prix peut autant être une opportunité pour les personnes souhaitant améliorer leur condition de logement, mais aussi servir d’alerte pour les investisseurs, selon Ross Hickey.
Lorsque l'incitation diminue, comme la baisse des prix, cela peut être un signe que nous voulons que les gouvernements ou d'autres participants à but non lucratif fournissent un peu plus d'offres, dit-il.
Pour Meg Holden, c’est aussi le choix de la conception des logements à construire qui devrait être revisité. On parle un peu de plus de cohabitation, de copropriété. Mais nous devrions faire des conceptions plus créatives pour vraiment répondre aux besoins actuels de gens qui n'ont pas un moyen de vivre aisément.
Avec les informations Anaïs Elboujdaïni