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De simples petits changements dans les espaces verts urbains peuvent avoir une grande incidence pour les pollinisateurs, ont observé des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique.
Les scientifiques, en collaboration avec le programme de prairies pollinisatrices de la Ville de Vancouver, ont étudié les pollinisateurs dans 18 parcs urbains de la métropole.
Les résultats de l'étude, parus dans la revue scientifique Ecology Letters, ont montré que la réduction de la tonte des pelouses et la création de prairies pour pollinisateurs augmentent considérablement la diversité des pollinisateurs, créant ainsi des écosystèmes plus sains et plus résistants.

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De nombreuses espèces de pollinisateurs n'ont été observées que dans les parcs qui sont dotés de prairies; c'est le cas de ce bourdon du Nevada.
Photo : Jens Ulrich
Avec une telle superficie consacrée aux pelouses, il est possible de repenser l'utilisation de ces espaces, explique Risa Sargent, coauteure et professeure associée à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation.
Elle ajoute que même les petites parcelles de prairies favorables aux insectes peuvent fournir des ressources essentielles aux pollinisateurs.
Les parcs qui sont dotés de prairies ont connu une augmentation d’une vingtaine d’espèces des pollinisateurs, et cette augmentation s'est maintenue au cours des trois années de l'étude.
Au total, ce sont plus de 100 espèces d'abeilles sauvages et de syrphes qui ont été recensées.
Astuces pour aider les pollinisateurs
Laissez pousser une partie de votre pelouse ou tondez-la moins souvent.
Plantez des arbustes et des arbres à fleurs indigènes.
Choisissez une variété de plantes qui fleurissent à différentes périodes de l'année pour fournir de la nourriture aux pollinisateurs du printemps à l'automne.
Évitez d’utiliser des pesticides.
Gardez un peu de terre nue ou laissez des tiges à découvert pendant l'hiver pour constituer un abri aux pollinisateurs.
Kat Kozak est l'une des directrices d'Ensure Hive Future, un organisme à but non lucratif qui mène des activités de recherche et d'éducation sur les ruchers. Elle dit ne pas être surprise des résultats de l'étude.
Dès qu'il y a des fleurs, les pollinisateurs vont venir se nourrir, créer des habitats pour eux-mêmes et contribuer à la production de nourriture dont nous avons désespérément besoin, précise-t-elle.

Kat Kozak est aussi membre d'un jardin communautaire. Elle croit qu'il faut aider et encourager les gens à planter des fleurs qui attirent les pollinisateurs.
Photo : Radio-Canada / Monia Blanchet
Bien que Kat Kozak travaille avec les abeilles domestiques, elle voit d’un bon œil tous les changements qui peuvent aider les pollinisateurs dans les milieux urbains.
Les abeilles domestiques mellifères, tout comme de nombreux autres pollinisateurs, ont besoin pour leur survie de plantes, de fleurs. Les abeilles peuvent parcourir de longues distances, mais plus ces fleurs leur sont accessibles, plus vite elles peuvent entrer en production, indique-t-elle.
Je pense qu'il est très important que les citoyens se mobilisent, qu'ils comprennent qu'ils font partie de la solution et qu'ils sont cette solution en jardinant, en s'assurant qu'il y a des endroits sains pour ces pollinisateurs, pour qu'ils puissent se détendre et profiter de l'environnement.
Ces changements dans les parcs ne sont pas toujours les bienvenus dans le voisinage, mais Kat Kosak croit en l’éducation des gens.
Certaines personnes regardent un terrain et n'y voient qu'un tas de mauvaises herbes ou de pissenlits, alors que moi-même et beaucoup d'autres y voyons de beaux habitats pour les pollinisateurs dont nous avons besoin, dit-elle.