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Les opérations dans la bande de Gaza divisent la société israélienne

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Ancien chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne, Yair Golan est considéré en Israël comme un héros du 7 Octobre. Ce jour-là, il s’est enrôlé, a reçu une arme et, au volant de sa propre voiture, s’est rendu dans les zones attaquées par les terroristes du Hamas pour venir en aide aux civils. Le mouvement qu’il dirige est une fusion entre les deux partis historiques de la gauche israélienne.

Dans une interview à la radio publique, Yair Golan s’est inquiété de voir Israël « devenir un État paria parmi les nations, comme l’Afrique du Sud d’antan, à moins qu’il ne fasse machine arrière et n’agisse comme un pays sain ». C’est-à-dire, a-t-il précisé, un pays qui « n’engage pas le combat contre des civils, ne tue pas des bébés par passe-temps, ne se fixe pas pour objectif d’expulser une population ».

Yair Golan dénonce en ces termes l’opération Chariots de Gédéon, annoncée le 5 mai 2025, après un vote à l’unanimité du cabinet de sécurité du Premier ministre Benyamin Netanyahou, laquelle a pour but la conquête de la bande de Gaza et la concentration de la population civile à l’extrémité sud du territoire. L’objectif est toujours la destruction du Hamas et la libération des 58 derniers otages.

C’est la première fois qu’un chef de parti critique la conduite des opérations dans la bande de Gaza. Depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, le mot d’ordre était l’unité face au danger commun.

Golan a reçu le soutien d’Ehud Barak (gauche), ancien premier ministre et ancien chef d’état-major. Ehud Olmert (droite), lui aussi ancien premier ministre, lui a apporté son soutien en affirmant le même jour, dans une interview à la BBC, que « ce qu’Israël fait maintenant dans la bande de Gaza est proche d’un crime de guerre ».

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a immédiatement condamné les propos de Yair Golan. « Notre armée est la plus morale du monde et nos soldats combattent pour notre existence », a-t-il déclaré, concluant : « La pourriture morale est sans limite. » Des membres du gouvernement tels que Gideon Saar, le ministre des Affaires étrangères, Amichai Chikli, le ministre de la Diaspora, ou Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, se sont joints à lui.

Des figures de l’opposition ont embrayé le pas, à commencer par Naftali Bennett. Ancien premier ministre, chef du parti Yamina (droite), il est en tête dans les sondages : « C’est le Hamas qui tue des bébés, a-t-il souligné. Israël se trouve au milieu d’une guerre défensive difficile contre un ennemi qui utilise sa propre population comme un bouclier. » 

D’autres chefs de l’opposition, Yair Lapid (centre gauche), Benny Gantz (centre droit), sont sur la même longueur d’onde.

Généralement discret, le président de la République, Isaac Herzog (gauche), s’est joint au concert de condamnations. Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant général Eyal Zamir, a, lui aussi, dénoncé les propos de Yair Golan. « L’armée israélienne et ses soldats opèrent contre nos ennemis avec loyauté envers les valeurs de l’armée israélienne, la loi et le droit international, tout en préservant sans compromis la sécurité de l’État d’Israël et de ses citoyens », a-t-il déclaré.

Les déclarations de Yair Golan surviennent alors que le pays affronte une tempête diplomatique. La France, la Grande-Bretagne, le Canada et 19 autres pays ont signé une déclaration commune condamnant la poursuite de la guerre et le blocus humanitaire dans la bande de Gaza.

Depuis Washington, Donald Trump a pris ses distance vis-à-vis de Benyamin Netanyahou. Un temps favorable au déplacement de la population de la bande de Gaza et à la création d’une « Riviera » en lieu et place, Trump semble avoir une fois de plus fait marche arrière, sans doute inquiet de l’accueil négatif de sa proposition dans l’opinion publique américaine. Jusqu’où Netanyahu peut-il aller trop loin sans provoquer une réaction de clair rejet de la part de Trump ? Le gel de l’aide américaine serait catastrophique pour Israël.

Dès avant le 7 Octobre et les opérations contre le Hamas menées par l’Etat hébreu, l’opinion américaine tendait une oreille de plus en plus favorable aux thèses palestiniennes. L’électorat démocrate est depuis 2023 devenu majoritairement pro-palestinien. Le parti pris palestinien gagne du terrain chez les républicains, où les positions pro-israéliennes sont néanmoins encore largement majoritaires.

USA : l’électorat démocrate est devenu majoritairement pro-palestinien

Henri Dubost

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