NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le Nouveau-Brunswick a signé des ententes réciproques avec presque toutes les provinces et territoires au pays concernant la vente directe d’alcool. Toutefois il faudra encore un peu de patience avant que la mesure soit mise en œuvre.
Ces accords réciproques vont permettre aux producteurs d’alcool de la province de vendre leurs produits directement aux consommateurs de la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Québec, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Yukon.
Seules Terre-Neuve-et-Labrador, les Territoires-du-Nord-Ouest et le Nunavut n'y participent pas.
À l’inverse, les Néo-Brunswickois pourront acheter auprès des producteurs d’alcool de ces provinces en vente directe. Toutefois, les consommateurs vont encore devoir attendre un peu plus avant de pouvoir passer commande.
Selon le ministre des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick, interrogé mardi lors d’une conférence de presse aux côtés de ses homologues de partout au pays, cela pourrait prendre encore un à deux mois avant que la vente directe soit possible avec les premières provinces.
Jean-Claude D’Amours explique que malgré la signature d’un protocole d’entente, le gouvernement doit encore travailler avec chaque province individuellement.

Jean-Claude D'Amours croit que la vente directe pourrait être possible dans un à deux mois dans certaines provinces. (Photo d'archives).
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
Ce travail pourrait être plus long avec d’autres provinces, selon lui.
Pour le ministre québécois de l’Économie, le dossier est compliqué et complexe, on doit arrimer la santé publique avec des règlements qui n'existent pas encore. Il faut également régler la question de la taxation sur l’alcool.

Christopher Skeete est le ministre délégué à l’Économie du Québec.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Selon Christopher Skeete, ces délais ne doivent pas éclipser les avancées qui ont été faites jusqu’à maintenant entre les provinces dans la levée des barrières commerciales pour favoriser le commerce entre elles.
Ces efforts pour développer le marché intérieur sont en cours depuis le début de la guerre commerciale contre les États-Unis, il y a plus de six mois.
Un producteur y voit une étape symbolique
Jean-Claude D’Amours croit que la vente directe d’alcool du producteur au consommateur va permettre de donner un accès à des marchés qui n’existent pas aujourd’hui.
Lundi, un producteur d’alcool de la province, le co-propriétaire de la distillerie Fils du Roy à Paquetville, jugeait que la vente directe ne devrait pas avoir d’impact majeur. Il estimait principalement qu'il s'agit d'une étape « symbolique » dans la levée des barrières commerciales.

Alcool NB demeure, avec ses agents autorisés, le seul vendeur légal dans la province. (Photo d'archives)
Photo : María José Burgos/CBC
Alcool NB, qui conserve le monopole de la vente de l'alcool dans la province, croit pour sa part qu'il s'agit d'une opportunité pour les producteurs comme les consommateurs. Selon la société des alcools de la province, la vente directe ne devrait pas entraîner de changements importants dans les activités ou la stratégie d'ANBL pour le moment.
Avec des informations de Babatundé Lawani et Rémi Frenette