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Les négociations indirectes sur un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas ont repris mardi au Qatar, au lendemain d’une rencontre à Washington où le président américain, Donald Trump, a pressé le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, de conclure un accord de cessez-le-feu.
Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a annoncé la mort de cinq soldats à Beit Hanoun, ville dans le sud du territoire palestinien dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire.
Les pourparlers engagés dimanche à Doha se poursuivent dans la capitale qatarie pour une quatrième session, a indiqué à l’AFP une source palestinienne proche des discussions, mais sans « aucune percée » jusque-là.
Recevant à dîner M. Nétanyahou pour leur troisième rencontre en six mois, M. Trump a écarté tout « blocage » dans les discussions. « Je pense que les choses se passent très bien », a-t-il affirmé, se disant convaincu que le mouvement islamiste palestinien Hamas était prêt à accepter un accord.
« Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu », a dit le président, dont la « priorité absolue », selon la Maison-Blanche, est de « mettre fin à la guerre à Gaza, et le retour de tous les otages » israéliens encore retenus dans le territoire palestinien.
L’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison-Blanche.
Photo: Abdel Kareem Hana Associated Press
Des Palestiniens pleurent des proches tués par une frappe israélienne dans un hôpital de Nuseirat.
« Bonne foi »
Les pourparlers « portent toujours sur les mécanismes de mise en œuvre (d’un accord de cessez-le-feu, NDLR), en particulier les clauses relatives au retrait (de l’armée israélienne, NDLR) et à l’aide humanitaire » pour le territoire palestinien affamé et assiégé, a précisé mardi la source palestinienne proche des discussions.
Ils sont menés via les médiateurs qatari, égyptien et américain, entre deux salles où sont séparées les délégations du Hamas et d’Israël.
« Le Hamas est sérieux et soucieux d’aboutir à un accord […] à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi », a affirmé lundi un responsable palestinien.
Selon des sources palestiniennes proches des discussions, les pourparlers portent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Sur 251 personnes enlevées lors du 7 oOctobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.
Deux trêves, d’une semaine en novembre 2023, puis de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
M. Nétanyahou avait jugé « inacceptables » samedi les « changements » demandés par le Hamas. Lundi soir, il a affirmé qu’Israël conserverait « toujours » le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.
Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien de Gaza, des garanties sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.
« Matinée difficile »
L’essentiel des distributions d’aide est assuré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, dont le fonctionnement, dénoncé par la communauté humanitaire, est régulièrement entaché de scènes chaotiques et meurtrières.
Toujours à Washington, M. Nétanyahou a déploré une « matinée difficile », après l’annonce de la mort des cinq soldats tués lors de combats, selon l’armée israélienne. D’après certains médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l’explosion de deux engins explosifs contre une force d’infanterie.
Selon l’armée israélienne, 450 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.
« Pour le bien des combattants, pour leurs familles, pour les kidnappés, pour l’État d’Israël : cette guerre doit cesser », a réagi Yaïr Lapid, le chef de file de l’opposition.
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Plus de 57 523 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.