Au premier jour de la rencontre des ministres des Finances des pays du G7 en Alberta, le ministre des Finances ukrainien, Sergii Marchenko, était aux côtés de son homologue canadien, François-Philippe Champagne, en tant qu’invité spécial. Ils ont abordé la reconstruction de l’Ukraine et de futurs partenariats.

Sous la pluie et la grêle à Banff, où ces rencontres se déroulent jusqu'au 22 mai, François-Philippe Champagne a déclaré avoir eu des discussions très concrètes par rapport au rôle que le Canada pourrait jouer dans la reconstruction de l’Ukraine.

Les deux ministres ont d’ailleurs rencontré des gérants de fonds de pension canadiens pour sonder le terrain sur des partenariats possibles. Le ministre canadien a expliqué que ces discussions continueront à Rome en juillet.

Selon François-Philippe Champagne, les efforts de reconstruction de l'Ukraine coûteront plus de 500 milliards de dollars sur une décennie et il est moralement impératif de soutenir ce pays.

Nous nous engageons tous à soutenir l'Ukraine, nous allons demander des comptes à la Russie et nous allons également parler de ce que nous allons faire pour reconstruire [ce pays].

Le ministre a d’ailleurs parlé de contribution canadienne en matière d'infrastructure, de technologie, de défense et d’énergie.

Le Canada a beaucoup à offrir dans la reconstruction de l'Ukraine.

Les tarifs douaniers retiennent l’attention

François-Philippe Champagne avoue qu’il y a toujours eu des tensions autour des tarifs, mais il estime que les ministres peuvent trouver des points communs au cours des prochains jours.

Notre mission consiste réellement à rétablir la stabilité et la croissance.

Le ministre canadien et le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, ouvriront officiellement la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7 mercredi.

Le G7 comprend le Canada, les États-Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l'Union européenne en tant que membre non énuméré.

Avec des informations de Tiphanie Roquette et la Presse canadienne