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Le 6 décembre 1989, les médias canadiens titraient, horrifiés, sur la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal qui a coûté la vie à quatorze femmes. C'est l'un des premiers attentats explicitement motivé par la haine des femmes, son auteur ayant ouvertement exprimé son dégoût des féministes. Aujourd'hui, les membres les plus radicaux de cette mouvance haineuse sont connus sous le nom d'"incels", pour "involuntary celibate" (célibat involontaire). Un rapport transmis à la Commission européenne en 2021 évoque des individus instables, qui se pensent repoussants physiquement aux yeux des femmes tout en se rêvant en "alpha", des mâles qui auraient supposément atteint l'excellence physique.
Bien que les "incels" représentent la partie la plus violente du mouvement, l'idéologie et le discours masculiniste se sont répandus à diverses échelles, surtout depuis les années 1980. "Les prétendues théories promulguées par les masculinistes visent à démontrer que les hommes sont des victimes de l'avancée des droits des femmes", nous explique Déborah Rouach, codirectrice de "l'institut du genre en géopolitique" (IGG) qui voit une accélération du phénomène depuis le mouvement "Metoo". Les masculinistes cherchent à réaffirmer une hiérarchie qu'ils auraient perdue sur les femmes et assument une parole misogyne et dominante.
La Belgique sous la menace masculiniste ?Des discours que l'on retrouve de plus en plus sur les réseaux sociaux, dans la bouche d'influenceurs qui prétendent que les femmes désirent davantage les hommes virils et machistes. Déborah Rouach souligne la porosité entre les discours misogynes des influenceurs et les passages à l'acte de certains individus radicalisés. "Ces influenceurs et les incels partagent la même vision des femmes. Il y a une certaine impunité sur les réseaux sociaux, les publications ne sont pas assez régulées et les jeunes tombent facilement dessus".
Liens avec l'extrême droite
L'IGG dénonce aussi l'intersectionnalité des haines entre les propos masculinistes et homophobes ainsi qu'avec les discours qui plaident pour un modèle traditionnel de la famille. Aux États-Unis, certains réseaux masculinistes se sont aussi réjoui de ce qu'ils jugent être des victoires politiques, à l'instar de la fin du droit fédéral à l'avortement en 2022. "La continuité politique du masculinisme se traduit par des liens avec l'extrême droite et le financement (discret via des fondations, NdlR) de campagnes anti-droits des femmes".
Comment ces quatre masculinistes ont developpé leur haine sur internetPour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.