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Les investisseurs européens restent confiants car "Trump se dégonfle toujours"

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Les Bourses européennes ont terminé en forte hausse mercredi, ignorant les dernières menaces douanières de Donald Trump et optimistes quant à un accord commercial à venir entre les Etats-Unis et l'Union européenne.

La Bourse de Paris a bondi de 1,44%, Francfort de 1,42% et Milan de 1,59%. Londres a avancé de 0,15%.

La Bourse de Bruxelles a progressé mercredi. L'indice Bel20 a progressé de 0,68 % pour atteindre 4 505,80 points. L'attention s'est néanmoins portée sur le marché général, où le nouveau venu EnergyVision a illuminé ses débuts avec un gain de près de 26 %.

EnergyVision est entrée en bourse à 9,50 euros par action, soit le bas de la fourchette de 9,50 à 11,50 euros qu'elle s'était fixée. Cela n'a pas empêché l'enthousiasme des investisseurs. Lors de la première formation de prix, le cours de l'action a atteint 9,95 euros. À la clôture de la séance, l'action avait atteint 11,95 euros, soit 25,79 % de plus que le prix d'introduction.

Ekopak a également obtenu un bon résultat avec un gain de 8,41 % pour un cours de clôture de 7,48 euros. Jean-Baptiste De Cuyper devient le nouveau directeur général du groupe de services d'eau. Il vient de Deme, où il a joué un rôle clé dans le développement d'un portefeuille mondial de projets d'hydrogène vert.

Parmi les valeurs de l'indice, KBC a réalisé une belle performance. Le titre financier a progressé de 2,96 % pour atteindre 91,12 euros.

Azelis a réalisé un bonus de 0,22 pour cent à un prix de clôture de 13,56 euros. Le distributeur de produits chimiques a acquis son homologue italien Acef. Cette acquisition représente un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros et emploie 70 personnes. La société rachetée est spécialisée dans les matières premières et les ingrédients pour les secteurs cosmétique et pharmaceutique, entre autres.

Parmi les valeurs d'élite, les pertes ont été principalement subies par Melexis, qui a perdu 0,61 % à un prix de clôture de 72,95 euros. Toutefois, la Deutsche Bank a relevé son objectif de cours pour l'action du concepteur de puces de 70 à 80 euros.

L'Europe progresse

"Il y a une forme de rattrapage en Europe, après deux à trois semaines de sous-performance par rapport aux actions américaines", explique David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Échiquier.

Selon lui, ce regain d'optimisme des marchés "est d'abord dû au taco trade"

Cette "théorie du Taco", abréviation de "Trump Always Chickens Out" souvent traduit par "Trump se dégonfle toujours", est née en mai de Robert Armstrong, un éditorialiste du quotidien Financial Times.

Il soulignait la tendance observée chez le président américain à revenir sur ses propres décisions, quand celles-ci agitaient trop les indices boursiers.

Or, en matière de droits de douane, "les annonces sont tonitruantes, mais en fin de compte, Trump a tendance à trouver un accord plutôt positif pour tout le monde et loin des scénarios extrêmes imaginés en avril", explique M. Kruk.

Après avoir repoussé du 9 juillet au 1er août la date butoir pour trouver un accord avec ses partenaires commerciaux sur des surtaxes douanières, Trump a menacé mardi d'une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques, précisant au passage qu'il attendrait au moins un an pour la mettre en place.

Il a aussi dit vouloir imposer des droits de douane supplémentaires de 50% sur le cuivre, sans donner d'échéance précise.

Autre moteur de la séance, l'optimisme des investisseurs quant aux résultats des entreprises du deuxième trimestre qui s'annoncent "meilleurs qu'attendu", grâce à des entreprises "finalement beaucoup plus résilientes à la situation actuelle", a ajouté David Kruk.

Les investisseurs seront enfin attentifs à la publication, dans la soirée, du compte rendu ("minutes") de la réunion de juin de la banque centrale américaine (Fed), qui avait alors opté pour le statu quo sur ses taux d'intérêt. Ils chercheront d'éventuels indices sur une possible baisse des taux à venir.

Nvidia au sommet

Le géant des puces électroniques Nvidia est devenu la première entreprise à franchir le seuil symbolique des 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière à la Bourse de New York, porté par l'enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l'intelligence artificielle (IA).

Vers 15H50 GMT à Wall Street, le titre gagnait 1,99% à 163,21 dollars.

EssilorLuxottica porté par Meta

Le groupe d'optique EssilorLuxottica s'envole à Paris après des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles le géant américain du numérique Meta (Facebook, Instagram) a acquis une participation minoritaire d'environ 3% dans le groupe.

Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle (IA).

Le titre a pris 5,64% à 252,90 euros, signant la plus forte variation de l'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40.

A Wall Street, Meta gagnait 2,22% à 736,66 dollars, porté par la hausse du secteur technologique.

WPP dévisse

Le géant britannique de la publicité WPP a dévissé de 18,40% à 426 pence à Londres après des performances en déclin au deuxième trimestre "dans un contexte économique difficile".

Son concurrent français, Publicis, a lâché 1,83% à 87,18 euros à Paris.


L'avis des Brokers

Melexis (-0,6% à 72,95 euros) a été confirmé à "acheter" chez Deutsche Bank, avec une cible relevée de 70 vers 80 euros. Cette révision est intervenue suite à la publication d'une étude sur le secteur technologique européen. Dans le même temps, Deutsche Bank a relevé ses cibles de 5,5 vers 7,5 euros pour X-Fab (-1,6% à 6,64 euros), et de 700 vers 750 euros sur ASML (+0,1% à 679,8 euros), les deux groupes étant maintenus à "acheter". L'analyste estime que le marché a tort d'être inquiet pour ASML, et s'attend à une bonne prise de commandes au deuxième trimestre, notamment en provenance de TSMC.

Proximus (+1% à 8,44 euros) a été confirmé à "acheter" chez Degroof Petercam, la cible étant relevée de 10 vers 11,6 euros. L'analyste estime que le groupe dispose encore d'une marge de manœuvre après la belle performance enregistrée depuis le début 2025, à mesure que le marché commencera à intégrer un impact moins négatif de l'entrée de Digi sur le marché belge. "La division globale est en train de se redresser, et la baisse des investissements va réduire les risques sur le bilan et le dividende".

Immobel (+4,1% 23 euros) a été relevé à "acheter" chez KBC Securities, avec une cible grimpant de 23 vers 28 euros. Cette révision est intervenue alors que la direction a relevé ses attentes pour le chiffre d'affaires pour l'exercice en cours. "Ceci réduit l'incertitude sur le remboursement des obligations venant à échéance en 2025 et 2026, alors des marchés comme Bruxelles ou Paris montrent désormais des signes de redressement".

G.Se.

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