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Les ingénieurs du gouvernement du Québec de nouveau en grève

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Les ingénieurs du gouvernement du Québec ont recommencé leur grève à durée indéterminée, vendredi à 8 h.

Ils sont 2100 ingénieurs, membres de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) — un syndicat indépendant des centrales. Ils travaillent pour les ministères des Transports, des Affaires municipales, de l’Environnement, de la Cybersécurité, par exemple.

Ils avaient commencé par exercer une grève de soir, de nuit et de fin de semaine, avant de déclencher une grève à durée indéterminée, le 2 mai. Puis, celle-ci avait été suspendue du 13 au 23 mai, pour revenir au travail. Ils sont donc maintenant de nouveau en grève, depuis vendredi à 8 h.

En entrevue vendredi, le président de l’APIGQ, Marc-André Martin, a indiqué que les négociations étaient au point mort et qu’aucune séance n’était prévue pour le moment.

Il rapporte que durant la période de suspension de la grève, du 13 au 23 mai, les parties s’étaient rencontrées, mais sans marquer de progrès. Il reproche au gouvernement de s’attendre à ce que ses membres acceptent toutes ses demandes.

Le Conseil du trésor rapporte pourtant du mouvement aux tables à cette occasion. « Les 20 et 22 mai, le gouvernement a soumis à l’APIGQ deux offres écrites supplémentaires, dont une proposition d’entente de principe qui permettrait aux ingénieurs de bénéficier d’importantes bonifications de leurs conditions de travail », affirme Marylène Le Houillier, attachée de presse de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

Litige sur l’enveloppe sectorielle

Ce ne sont pas les augmentations de salaire proprement dites qui sont en litige dans leur cas, puisque le gouvernement du Québec leur a offert les augmentations de salaire de 17,4 % sur cinq ans, comme ce qui a été accordé à l’ensemble des employés de l’État.

C’est l’enveloppe sectorielle qui est au cœur du litige, c’est-à-dire le montant réservé aux autres conditions de travail des ingénieurs.

« En plus de la hausse salariale de 17,4 % consentie à 99 % des groupes avec lesquels le gouvernement a déjà réglé, cette proposition répondrait aux enjeux soulevés par le syndicat : accession au grade senior, assurances, aménagement des bureaux, télétravail et révision des tâches administratives confiées aux ingénieurs », relate Mme Le Houillier.

Elle assure que « les offres gouvernementales soumises au syndicat sont équivalentes à celles applicables aux autres groupes des secteurs public et parapublic. Les membres de l’APIGQ pourront bénéficier de la même hauteur de mesures, ni plus ni moins, comme le demande l’APIGQ », ajoute Mme Le Houillier.

Elle évalue les demandes syndicales à 25 %, « ce qui est largement supérieur à ce qui a été consenti aux autres groupes généraux des secteurs public et parapublic ».

M. Martin, de son côté, maintient que les autres syndicats du secteur public ont obtenu plus que 17,4 % d’augmentation, par le biais d’autres améliorations à leurs conditions de travail.

Et il reproche au gouvernement de ne pas prendre au sérieux l’entretien des infrastructures publiques, donc la négociation des ingénieurs.

« Ils arrêtent les projets de rénovation, d’entretien et de construction d’écoles. Ils arrêtent les projets au niveau de la rénovation des hôpitaux. Ils ont coupé la moitié des budgets au ministère des Transports pour l’entretien et la réfection des structures et des routes. Clairement, on voit un peu le même… ça se transpose à notre table de négociation. Clairement, les infrastructures, ce n’est pas une priorité pour eux », a critiqué M. Martin.

Services essentiels

Durant la grève des ingénieurs, les services essentiels sont maintenus. De 200 à 300 ingénieurs y sont affectés.

M. Martin rapporte d’ailleurs que la demande pour ce type d’interventions d’urgence est soutenue, ces jours-ci.

« On s’aperçoit vraiment qu’on a des problèmes avec les infrastructures. On a énormément d’enjeux ; elles sont énormément détériorées. On a des gens ; ça sort là… Les gens sont supposés être en grève, mais on envoie énormément de personnes partout au Québec pour régler les problèmes avec nos ponts, nos routes et nos infrastructures de transport, y compris l’environnement ; on a un paquet de glissements de terrain », rapporte-t-il.

Le Conseil du trésor se dit disponible en tout temps pour poursuivre les échanges avec le syndicat.

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