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Les zones résidentielles pourraient être plus exposées aux incendies. Canicules, sécheresse et vents augmentent les risques, notamment dans le sud, où les feux font rage.
Par Sophie Vincelot Publié le 9 juil. 2025 à 19h49
Certains parlent de l’été 2025 comme celui de tous les dangers. Il devrait dans tous les cas se révéler éprouvant en raison des canicules à répétition et des feux de forêts. Les incendies se sont multipliés sur tout le pourtour méditerranéen, touchant l’Aude ou encore la ville de Marseille.
« Il y a tout lieu de penser que l’on va vers un été à haut risque », a d’ailleurs averti le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, lors d’un point presse organisé mardi 8 juillet 2025, à Marseille. Il faut dire que la saison des incendies a démarré très tôt et très fort, avec 7 000 hectares partis en fumée et 5 900 départs de feu enregistrés depuis janvier.
En début de semaine, des habitants de la cité phocéenne et de Narbonne, dans l’Aude, ont même été appelés à se confiner quand les feux ont directement menacé les deux villes.
À Marseille, 400 personnes ont été évacuées et « 63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées, et pratiquement détruites », a fait savoir le ministre de l’Intérieur. L’incendie, près de Narbonne, a quant à lui ravagé 2 000 hectares entre le lundi 7 et le mardi 8 juillet.
Risque pour les habitations en bordure de forêts
Les feux se multiplient et rendent certaines zones d’habitation plus vulnérables. « Si l’on décide d’habiter dans le sud de la France, en plein milieu de la forêt, il faut prendre conscience que l’on est davantage à risque », souligne Fabrice Parabère, en charge de la communication du Syndicat des Sapeurs Pompiers Volontaires de France, joint par actu.fr. « À partir du moment où les agglomérations se développent dans la nature, le risque sera plus présent. »
Même s’il est difficile de généraliser ainsi, car chaque territoire présente ses spécificités, tempère tout de même le pompier volontaire dans l’Hérault.
Reste que toutes les conditions semblent réunies pour faire un cocktail explosif cet été, entre le manque de précipitations, les températures caniculaires et l’assèchement des sols.
Ainsi, certaines règles s’imposent. Le risque d’incendie est plus élevé pour les habitations proches des forêts. « Herbes, arbustes et autres végétaux des jardins sont fortement combustibles, et favorisent le départ et la propagation du feu. Débroussailler son jardin est ainsi conseillé, voire obligatoire dans certaines régions », détaille l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
Les campings se révèlent les plus à risque, notamment en raison de leur localisation proche de la nature.
Peu d’habitations touchées
Il ne faut toutefois pas céder à la panique. « Les zones construites sont rarement touchées, parce que les pompiers ont développé des dispositifs pour protéger les personnes et les habitats », assure Fabrice Parabère. Dans l’Aude, six maisons ont certes été brûlées, mais des centaines d’autres ont été protégées par les pompiers, rappelle la presse locale.
Par ailleurs, si la lutte contre les incendies s’est enrichie de certains moyens techniques, comme l’utilisation de drones et le renforcement du débroussaillage, elle s’appuie aussi largement sur les quelque 200 000 pompiers volontaires. Autant de bénévoles qui ont déjà été très sollicités depuis le début de l’été.
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Adopter des comportements prudents
Du côté des habitants, quelques réflexes sont à adopter. Il faut éviter les comportements insouciants, surtout quand certaines conditions climatiques sont réunies. Il est ainsi important d’avoir en tête la règle des « trois 30 », utilisée par les pompiers : un vent de plus de 30 km/h, une température supérieure à 30 °C, et un taux d’humidité inférieur à 30 %.
« On se doit d’avoir une attitude adaptée et de respecter la nature. Quand il y a du vent et que l’on est à proximité de la végétation, on évite de faire un barbecue », rappelle Fabrice Parabère. « Il faut bien garder en tête que les incendies sont très rarement d’origine naturelle. C’est souvent lié à l’humain. »
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