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Les habitants de l’île de Texada, en Colombie-Britannique, sont divisés concernant la présence d’un grizzli.
L’animal a été vu pour la première fois sur l’île à la fin du mois de mai. Mark Robert était au volant de son véhicule avec sa compagne et leurs deux chiens lorsqu’ils ont aperçu l’ours.
L’homme, qui est le chef des pompiers de l’île, vit ici depuis un demi-siècle. Il n'avait encore jamais vu un grizzli sur ce territoire de 300 km2 et peuplé par 1000 personnes environ.
Depuis, le grizzli, qui a probablement rejoint l’île à la nage, semble vouloir y rester, ce qui ne plaît pas à tout le monde.
La moitié de l’île veut qu’il soit déplacé ou euthanasié, l’autre moitié veut le protéger, explique Mark Robert, qui dit tirer ses conclusions de pages Facebook mises à jour quasi quotidiennement et sur lesquelles les habitants de l’île partagent la localisation de l’animal.
Mark Robert raconte avoir hésité, au début, à partager publiquement le fait qu’il a aperçu l’animal. Il l'a finalement fait parce qu’il avait peur que quelqu’un rencontre le grizzli sur un sentier de l’île.
Je suis très attaché à la sécurité de ma communauté , explique-t-il. J'aimerais [que le grizzli] parte [de l’île] de lui-même.
Connu par les autorités
Les autorités sont pour le moment du même avis, et surveillent le comportement de l’animal de très près. Le grizzli ne leur est d’ailleurs pas inconnu.
Dans un communiqué publié vendredi après-midi, la province révèle que le grizzli mâle adulte, qui a environ 5 ans, a déjà été déplacé l’année dernière après qu’il a été aperçu près d’écoles et de zones du centre-ville de Gibsons et de Sechelt, deux communautés situées sur le continent.
Après avoir été déplacé vers le nord jusqu'à la baie de Vancouver, le grizzli est retourné sur la côte Sunshine. Il a alors été déplacé une nouvelle fois vers le nord.
Pas d’”ordre de tuer” cet ours
Nous voulons être très clairs : il n’y a pas d’”ordre de tuer” cet ours, précise le communiqué, qui est attribué à la ministre de l'Environnement et des Parcs, Tamara Davidson, et à la ministre de l’Intendance de l’eau, des terres et des ressources, Randene Neill.
Cependant, c’est aussi notre responsabilité d’assurer la sécurité des personnes, et si le comportement du grizzli peut menacer la sécurité du public, les agents de conservation répondront à ce genre de situation.
Le communiqué précise que, parce que l’animal a déjà été déplacé deux fois, le faire une troisième fois ne serait pas dans l’intérêt de la sécurité publique.
La province ajoute que l’ours a déjà suivi deux personnes à Powell River, le 22 mai, ainsi qu’un résident de l’île Texada, le 28 mai. Le communiqué précise aussi que le grizzli a été aperçu plusieurs fois à proximité de l’école, du magasin et de fermes de l’île.
La population de l’île est invitée à enfermer ou à rendre inaccessibles les ordures et autres objets susceptibles d'attirer les ours, afin d'éviter qu'ils ne s'y habituent.
La province affirme qu'elle travaille avec les Premières Nations et la Grizzly Bear Foundation pour surveiller le grizzli de Texada.
Avec des informations d’Andrew Kurjata