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International 14/05/2025 07:58 Actualisé le 14/05/2025 07:58
Erik et Lyle Menendez ont été condamnés pour le meurtre de leurs parents en 1989. Leur histoire avait été racontée par la série Netflix « Monsters ».
VINCE BUCCI / AFP
Les frères Menendez sont incarcérés pour le meurtre de leurs parents en 1989.
États-Unis - Un espoir longuement attendu. Après 35 ans derrière les barreaux, les frères Menendez, incarcérés pour le meurtre de leurs parents en 1989, vont pouvoir demander une libération conditionnelle, à la suite d’une décision de justice rendue ce mardi 13 mai, en Californie.
Initialement, les deux hommes avaient été condamnés à la perpétuité incompressible. Mardi, un juge californien a réduit leur peine, ce qui les rend éligibles à une libération conditionnelle, sur laquelle devra statuer ultérieurement une commission dédiée.
Cette décision a été prise au terme d’une audience remplie d’émotions, où la famille d’Erik et Lyle Menendez a soutenu leur demande de libération. « Nous pensons que 35 ans, c’est suffisant », a expliqué une cousine des deux hommes, Anamaria Baralt, devant le tribunal. « Notre famille leur a entièrement pardonné. Ils méritent une seconde chance dans la vie », a-t-elle ajouté.
Les deux frères, présents en visioconférences, ont également fait amende honorable. « J’ai tué ma mère et mon père. Je n’ai aucune excuse. J’assume l’entière responsabilité de mes actes », a déclaré Lyle Menendez, selon une journaliste de la chaîne locale KTLA, présente à l’audience. « J’ai tiré cinq coups de feu sur mes parents et je suis allé chercher d’autres munitions. J’ai menti à la police, j’ai menti à ma famille. Je suis sincèrement désolé », a complété Erik.
Le mouvement #MeToo a fait changer les perceptions
L’affaire avait passionné l’Amérique, lors d’un des premiers procès retransmis à la télévision. Elle est revenue dans la lumière grâce à une série et un documentaire de Netflix l’an dernier.
À l’époque du meurtre de leurs parents, le parquet avait accusé les deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, de les avoir assassinés à coups de fusil pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars.
Leurs avocats avaient quant à eux présenté ces meurtres comme une tentative désespérée d’autodéfense, en affirmant que les deux frères avaient été violés pendant des années par leur père, José Menendez, et que leur mère Kitty était au courant.
Dans un monde où le mouvement #MeToo a changé la perception des victimes de violences sexuelles, un mouvement populaire pour réclamer leur libération a émergé, soutenu par des stars comme Kim Kardashian. « Nous ne sommes plus dans les années 90. Nous avons une compréhension plus solide de beaucoup de choses », a salué leur avocat, Mark Geragos a la sortie du tribunal, en « tirant (s)on chapeau » au juge qui leur accorde cet allègement de peine.
Pendant plus de trois décennies en prison, ils sont devenus des détenus modèles et « ont fait tout leur possible pour se réhabiliter », a insisté Tamara Goodell, une autre cousine, devant le tribunal.
Commission en juin
Karen VanderMolen, la nièce de la mère d’Erik et Lyle, a accueilli cette décision en larmes. À la sortie du tribunal, elle a espéré que cela serve de « précédent » pour les détenus qui montrent qu’ils sont « capables de changer et de se transformer, tout comme (eux) ».
Le nouveau procureur de Los Angeles, Nathan Hochman, s’opposait à leur sortie de prison. Il estimait que les frères Menendez n’avaient pas reconnu tous les mensonges proférés pendant l’enquête.
Ces derniers avaient d’abord accusé la mafia du meurtre de leurs parents, avant de changer leur version plusieurs fois. Les enquêteurs avaient finalement mis la main sur l’enregistrement d’une séance de psychothérapie, où Erik avouait le meurtre.
Lyle Menendez est aujourd’hui âgé de 57 ans, et Erik de 54 ans. Ils doivent comparaître devant une commission judiciaire le 13 juin, une date qui avait été fixée avant la décision de mardi. Elle devait initialement émettre un avis sur leur comportement en prison à destination du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, à qui les deux frères demandaient de commuer leur peine. Le démocrate a encore le pouvoir de s’opposer à leur libération conditionnelle.
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