Par Le Média en 4.4.2.

Gérard Larcher veut qu’on bosse 1h de plus par semaine pour combler le déficit, mais pas touche aux dividendes des riches ! Avec ses fauteuils à 34 000 € et son salaire de nabab, il nous prend pour des jambons.

Mesdames et messieurs, accrochez-vous à vos RTT, car Gérard Larcher, le grand manitou du Sénat français, — qui aurait pu gagner le concours du plus gros mangeur de magrets de canard, dans le Gers — a encore frappé avec une idée lumineuse pour sauver les finances du pays ! Ce bon vieux Gérard, avec son air de notable provincial qui sort d’un banquet de 12 heures, a annoncé sans trembler de ses deux mentons, que pour combler le déficit public, il fallait faire trimer les Français une heure de plus par semaine : une heure de boulot supplémentaire, gratos, pour boucher le trou béant des caisses de l’État. Mais face à cette proposition, les Français, jamais à court d’idées, ont répondu : « Et si toi, Gérard, tu mangeais une heure de moins par semaine pour combler le déficit ? »

Larcher, le champion du « travaillez plus pour gagner pareil »

En novembre 2024, notre ami Gérard, dans un élan de générosité inégalé, avait déjà proposé une « contribution de solidarité » : sept heures de travail annuel non rémunéré, soit l’équivalent de flinguer un jour férié. Parce que, vous savez, rien ne dit « solidarité » comme priver les Français d’un lundi de Pentecôte pour aller pointer à l’usine. « C’est pour le grand âge ! » qu’il disait, comme si les retraités allaient applaudir en chœur pendant qu’on leur sucre leur indexation.

Mais Gérard, jamais à court d’idées pour faire suer le prolo, a remis le couvert en juin 2025. Cette fois, c’est une heure de boulot en plus par semaine qu’il veut nous coller. « Tout est possible », qu’il a dit, la bouche pleine de convictions (et d’un petit-four). Pendant ce temps, sur X, les Français ont réagi avec la délicatesse qu’on leur connaît : « Tout est possible, sauf de faire un régime, apparemment. Je parle de baisse des dépenses, bien sûr. » Ouch, ça pique plus qu’une fourchette dans une choucroute ! Rappelons au passage que chaque année, les sénateurs s’accordent une subvention de 800.000 d’euros pour les « restaurants » du Sénat et ont dépensé 344,39 millions d’euros en 2024 pour assurer son fonctionnement. Y’aurait pas comme un début de piste, là ?

Les Français contre-attaquent : « Moins de tartiflette, plus de justice ! »

Face à cette énième proposition de faire bosser les salariés pour éponger les erreurs de gestion d’une caste politique qui semble vivre sur une autre planète, les internautes n’ont pas mâché leurs mots. « Gérard Larcher propose qu’on travaille plus pour combler le déficit. Cette caste responsable de la dette n’a honte de rien », s’insurge un twitto. Un autre, plus direct, balance : « En un mot : Ordure ! » On sent l’amour, Gérard, t’as intérêt à planquer tes fauteuils à 34 000 balles (on y reviendra).

Et puis, il y a cette suggestion géniale qui circule : si Gérard veut qu’on bosse une heure de plus, pourquoi lui ne montrerait pas l’exemple en s’abstenant d’une heure de gueuleton par semaine ? Parce que, soyons honnêtes, avec son train de vie de sénateur – salaire net de 12 040 € par mois, plus 6 293 € d’indemnités non imposables et un budget discrétionnaire de 2,5 millions d’euros par an – il y a de quoi faire fondre un peu de déficit… et peut-être quelques kilos. Allez, Gérard, une petite salade à la place du foie gras, et on est quittes !

Des fauteuils à 34 000 € et des leçons d’austérité

Le pompon, c’est que ce même Gérard, qui nous serine avec l’austérité et la réduction des dépenses publiques, s’est fait épingler pour avoir validé l’achat de deux fauteuils et un prototype à 34 000 € pour son auguste postérieur de président du Sénat. « Une erreur », qu’il a dit, la main sur le cœur, en promettant une enquête. Ben voyons, Gérard, on te croit sur parole, comme quand tu dis que travailler plus va sauver la France. On imagine la scène : « Désolé, les gars, j’ai claqué 34 000 balles pour mon siège, mais vous, bossez une heure de plus, c’est pour la patrie ! »

Et attention, ce n’est pas la première fois que Gérard flirte avec les polémiques financières. En 2011, une enquête pour des remboursements douteux l’avait poussé à rembourser 20 000 € d’allocations irrégulières. La justice a classé l’affaire, mais le message est clair : Gérard sait gérer ses finances… surtout quand il s’agit des nôtres.

Gérard, l’homme qui ne taxe pas les dividendes mais les jours fériés

Le plus hilarant (ou désespérant, selon votre humeur), c’est que pendant que Gérard veut nous faire trimer gratis, il reste étrangement muet sur la taxation des grandes fortunes ou des dividendes. Comme le soulignait la sénatrice Cathy Apourceau-Poly, il n’a jamais proposé une « journée de solidarité des actionnaires ». Non, non, pour Gérard, c’est toujours le smicard qui doit payer la note, pendant que les gros bonnets sirotent leur champagne.

Alors, que retenir de cette épopée larcherienne ? Que notre président du Sénat, avec son salaire de nabab, ses fauteuils en or massif et un taux de cholestérol hors norme, a une solution miracle pour le déficit : faire bosser les Français jusqu’à l’épuisement. Mais les Français, eux, ont une contre-proposition : « Gérard, pose la fourchette une heure par semaine, et on en reparle. » Parce que, franchement, entre un jour férié en moins et un Larcher au régime, le choix est vite fait. Allez, santé (mais sans excès, hein, Gérard) !

par Le Média en 4-4-2

publié le 29 juin 2025

Tous les articles, la tribune libre et les commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation en les publiant ou republiant sur le site.