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Les fermiers de l’Î.-P.-É. affichent de meilleurs revenus qu’ailleurs au pays

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

L'Île-du-Prince-Édouard a vu ses revenus agricoles nets augmenter en 2024, selon Statistique Canada.

Alors que le revenu net réalisé des agriculteurs canadiens a diminué de 3,3 milliards $, soit une baisse de presque 26 % l'an dernier, il a augmenté de près de 106 millions $, soit 1,7 %, dans la province insulaire, note Statistique Canada.

Le revenu net réalisé correspond à la différence entre les recettes monétaires et les dépenses d'exploitation des agriculteurs, moins les frais d'amortissement, plus le revenu en nature, rappelle l'agence gouvernementale.

Un été 2024 favorable

Soleil Hutchinson, qui exploite une ferme à Bonshaw, à l'ouest de Charlottetown, note ainsi qu'elle a pu planter plus tôt au printemps 2024, grâce à des températures plus chaudes, et que l'été dernier lui a été favorable.

La demande élevée lui a ainsi permis de dégager un revenu plus important qu'en 2023, dit-elle.

Le directeur général de la Fédération d'agriculture de l'Île-du-Prince-Édouard, Donald Killorn, pense que ce bon résultat est dû à la solidité du secteur agricole de l'île et de champions locaux comme les producteurs de pommes de terre, les usines laitières ADL et l'usine de viande de bœuf Atlantic Beef Products.

 Donald Killorn

Donald Killorn rappelle que les agriculteurs rencontrent les mêmes défis qu'ailleurs.

Photo : (Shane Hennessey/CBC)

Toutefois, Donald Killorn rappelle que les fermiers de l'île n'échappent pas à la hausse des coûts de l'engrais et du carburant rencontrée par les agriculteurs canadiens.

Faibles profits

À l'Île-du-Prince-Édouard, selon Statistique Canada, les dépenses de fonctionnement ont ainsi augmenté de presque 648 millions $ en 2024, soit une hausse de 3,4 % en un an.

Par ailleurs, selon lui, les marges de profit restent faibles.

Nos fermiers subissent des pressions des deux côtés.

Il espère que le nouveau Code de conduite canadien des épiciers va permettre une relation plus équitable avec les grandes chaînes d'épicerie.

Un agriculteur au volant de son tracteur dans un champs cultivé.

L'avenir est moins gris qu'ailleurs pour les agriculteurs de l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Radio-Canada

Donald Killorn dit aussi que son association met en place une cartographie des profits pour permettre aux agriculteurs de repérer les facteurs de profits et de pertes qui affectent leur exploitation.

Soleil Hutchinson, pour sa part, souhaite la mise en place d'un revenu de base pour les fermiers.

S'ils ont une mauvaise saison, au moins l'essentiel serait couvert. Ils garderaient l'esprit en paix, dit-elle.

Avec les informations de Thinh Nguyen et l'émission Island Morning de CBC

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