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Alors que la limite était fixée à ce 9 juillet pour signer un accord avec les Etats-Unis, l’administration Trump a encore repoussé la date pour poursuivre les négociations avec les pays concernés.
Par Timothée Barnaud avec AFP
Leah Millis / REUTERS
Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, aux États-Unis, le 28 mai 2025.
ETATS-UNIS - C’est presque à se demander s’ils entreront un jour en vigueur. L’administration Trump compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays alors qu’à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.
Le ministre américain du Trésor Scott Bessent a affirmé ce dimanche 6 juillet que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane - pouvant atteindre 50 % - entreraient en vigueur le 1er août.
L’échéance du 9 juillet pour la mise en place de ces droits punitifs avait auparavant été mentionnée jusqu’à ce que le président Donald Trump dise ce vendredi, sans autre détail, que les pays concernés commenceraient à payer à partir du 1er août.
« Beaucoup d’accords très rapidement »
« Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront tel un boomerang au niveau des droits de douane du 2 avril », a expliqué Scott Bessent, sur la chaîne CNN. « Par conséquent, je pense que vous allez voir beaucoup d’accords très rapidement », a-t-il assuré, anticipant « plusieurs annonces importantes dans les prochains jours » malgré « beaucoup de résistance en face ».
À ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam. S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison-Blanche Kevin Hassett a également affirmé qu’il allait « y avoir des accords » - peut-être de « dernière minute » - mais sans avancer de nombre. « Nous avons vu beaucoup d’accords être finalisés par les négociateurs mais, ensuite, le président Trump a trouvé des éléments pouvant les rendre meilleurs », a-t-il relaté, ajoutant qu’il appartiendrait au président de prolonger ou non la suspension des surtaxes douanières, notamment en cas de finalisation proche.
Même son de cloche sur la chaîne ABC où Stephen Miran, patron du Conseil économique de la Maison-Blanche, a aussi laissé entendre une possible flexibilité de l’échéance pour les pays négociant « de bonne foi et faisant des concessions ».
Celui-ci s’attend aussi à « un certain nombre d’accords plus tard dans la semaine ». « Il est important que les pays fassent des concessions pour parvenir à ces accords, pour convaincre le président qu’ils devraient avoir des droits de douane plus bas », a-t-il fait valoir, qualifiant l’entente avec le Vietnam « d’accord fantastique pour les Américains ».
L’accord avec l’UE toujours en flou
« Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe. J’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Inde », a relevé Kevin Hassett.
« La stratégie [américaine] est d’appliquer un maximum de pression », a expliqué Scott Bessent, citant en exemple l’Union européenne. « L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que, il y a trois semaines, un vendredi matin, le président Trump menace de 50 % de droits de douane », a relaté le ministre. « Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la chef de l’UE, était au téléphone ».
« L’UE fait de très bons progrès », a-t-il noté. Le ministre français de l’Économie Éric Lombard a dit samedi espérer un accord « ce week-end », estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec « plus de vigueur ».