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Washington a annoncé la révocation du statut d’« organisation terroriste étrangère » du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS).
BANDAR AL-JALOUD / AFP
Donald Trump serre la main au dirigeant syrien Ahmad al-Chareh à Riyad, le 14 mai 2025.
INTERNATIONAL - Un nouvel acte de rapprochement. Les États-Unis ont annoncé ce lundi 7 juillet la révocation du statut d’« organisation terroriste étrangère » du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), autrefois lié au groupe Al-Qaïda. Washington a aussi salué « les mesures positives prises par le nouveau gouvernement syrien », dirigé par le président de transition Ahmad al-Chareh, après la chute de Bachar al-Assad.
« Conformément à la promesse faite par le président Trump le 13 mai d’alléger les sanctions contre la Syrie, j’annonce mon intention de révoquer la désignation d’organisation terroriste étrangère du Front al-Nusra, également connu sous le nom de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio dans un communiqué. Cette révocation prendra effet mardi après sa publication dans le registre fédéral, est-il précisé.
Cela fait suite « à la dissolution du HTS et à l’engagement du gouvernement syrien à combattre le terrorisme sous toutes ses formes », a poursuivi Marco Rubio.
Une « Syrie stable, unifiée et pacifique »
« Cette révocation est une étape importante dans la réalisation de la vision du président Trump d’une Syrie stable, unifiée et pacifique », a-t-il encore dit.
Cette décision, qui était attendue, intervient après que le président américain a signé le 30 juin un décret formalisant le démantèlement des sanctions américaines contre la Syrie.
Le président Trump avait créé la surprise en annonçant lors d’une visite à Ryad le 13 mai la levée des sanctions américaines, disant vouloir « donner une chance de grandeur » aux nouvelles autorités de Damas. Il avait aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, à la tête de la coalition rebelle dirigée par HTS ayant renversé en décembre le président syrien.
Depuis, Washington a assoupli la plupart de ses sanctions pour faciliter le retour de la Syrie dans le système financier international et mis en œuvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie.
Le communiqué ne précise pas si Washington va aussi retirer la Syrie de la liste américaine des pays accusés de soutenir le terrorisme mais Marco Rubio avait dit la semaine dernière examiner la question.
Washington œuvre pour un rapprochement entre Damas et Israël
Le soutien à la Syrie ne passe pas sans des exigences, Washington œuvrant notamment à un rapprochement entre Damas et Israël, qui a mené des centaines de frappes aériennes contre son voisin depuis la chute d’Assad.
Le HTS était connu sous le nom de Front al-Nusra, ancienne branche d’Al-Qaïda en Syrie, mais il a rompu ses liens avec le groupe jihadiste en 2016 et a cherché à adoucir son image.
En 2017, le HTS a revendiqué le contrôle de pans entiers de la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et a mis en place une administration civile dans la région, au milieu d’accusations d’abus à l’encontre de toute dissidence. En janvier, les nouvelles autorités syriennes ont annoncé la dissolution de toutes les factions armées, y compris le HTS, certains groupes intégrant ensuite des organes tels que la nouvelle police du pays.
Le Front al-Nusra fait partie depuis 2014 des groupes inscrits sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU visant les organisations État islamique, Al-Qaïda et affiliés.