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Les entrepreneurs du Nouveau-Brunswick réclament une meilleure couverture cellulaire

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Après le cri du cœur de maires de la Péninsule acadienne, c'est maintenant les gens d'affaires d’un peu partout dans la province qui réclament une meilleure qualité du réseau cellulaire.

D’après David Campbell, qui est président de Juptia Consultants, mais qui a aussi été l’économiste en chef de la province de 2015 à 2017, la qualité du réseau n’est pas seulement mauvaise, elle est pire qu’avant.

Nous vivons ici à Cocagne, alors nous sommes loin de mes clients, explique-t-il. Lorsque je vais sur la route, j’ai besoin de faire des appels, de me joindre à des rencontres Teams [...] et de plus en plus, ça devient impossible. Ce que je veux dire c’est que tes appels vont lâcher, les rencontres vont se terminer et c’est juste frustrant. Et on ne parle pas d’endroits ruraux qui historiquement n’avaient pas une bonne couverture, on parle d’endroits où, il y a juste un an ou deux, c'était beaucoup mieux.

David Campbell

David Campbell aimerait que l'enjeu soit traité comme une question d'intérêt public.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

Dans les derniers mois, il a reçu des témoignages similaires de la part de clients et de chefs d’entreprises. Il a donc décidé de faire part de ses réflexions sur les réseaux sociaux.

J’ai eu plus de 100 personnes qui m’ont raconté des histoires sur comment les choses se sont détériorées, ajoute-t-il.

Parmi les entrepreneurs qui ont répondu à sa publication sur le réseau social LinkedIn, il y a Jeff Macfarlane, un entrepreneur de Nashwaak.

Jeff MacFarlane.

Pour Jeff MacFarlane, la piètre qualité du réseau lui fait perdre des occasions d'affaires et lui coûte plus cher.

Photo : Radio-Canada

Je ne suis qu’à 25 minutes à l’extérieur de Fredericton, la capitale, et quand je conduis chez moi, je perds la réception trois fois dans trois endroits clés.

Le PDG de Butternut Valley Properties ajoute que son réseau n’affiche que deux bars à sa résidence. La mauvaise qualité du service l’oblige à assumer des frais supplémentaires. Ça me coûte 275 $ par mois pour un internet haute vitesse où mon service n’est pas fiable. Si ce n'était pas le cas, je pourrais réduire mes coûts de 150 $ par mois.

Par le passé, il lui est arrivé de devoir se déplacer pour pouvoir faire des appels.

J’ai manqué plusieurs conférences téléphoniques et rencontres alors que j’ai juste perdu le signal et je n’ai pas pu y assister.

Comprendre le problème

Alors qu’il était économiste en chef de la province, David Campbell est d’avis qu’il y avait des discussions quant à la couverture cellulaire, mais qu’elles se limitaient surtout aux régions rurales. Maintenant, ce serait aussi un problème plus près des milieux urbains.

C’est mon opinion que des choses comme le service téléphonique devraient s’améliorer et non se détériorer, commente-t-il.

Il aimerait donc que les différents paliers de gouvernement étudient la question et essaient de trouver une solution.

Pourquoi ça se détériore? Est-ce que ça ne devrait pas être une question pour le gouvernement ou d’intérêt public?

Une question d’intérêt public

C’est mon opinion qu’il y a des industries qui sont d’intérêt public, affirme David Campbell. Lorsque tu penses aux infrastructures de transport, aux infrastructures de télécommunication, ou aux autres infrastructures que nous utilisons dans notre vie quotidienne, ça devrait être d’intérêt public.

Il croit que le gouvernement devrait en faire davantage.

Si ce n’est pas dans l’intérêt des compagnies privées de faire ces investissements, peut-être que les contribuables devront assumer ces investissements pour s’assurer que nous avons une bonne qualité de service téléphonique.

Pour sa part, Jeff Macfarlane aimerait qu’il y ait plus d’options sur le marché, plutôt que de refiler la facture aux contribuables.

D’après le vice-président atlantique de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Louis-Philippe Gauthier, c’est une réalité qu’il entend principalement dans le nord de la province.

Louis-Philippe Gauthier en entrevue

Le vice-président atlantique de la FCEI croit que le gouvernement pourrait investir davantage, ou s'attaquer à la qualité du service. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle

Les gens, les entrepreneurs, paient les mêmes frais que ce soit dans le nord ou que ce soit dans le sud alors la réalité c’est que c’est une question de qualité de services.

Selon lui, il y a deux solutions qui pourraient être étudiées. Le gouvernement pourrait investir davantage, mais il pourrait aussi s’attaquer à la qualité du service.

À titre d’exemple, demander au CRTC d’avoir obligatoirement des standards de qualité serait une approche à prendre, propose-t-il.

En campagne électorale, le Parti libéral, aujourd'hui au pouvoir, s'était engagé à améliorer la couverture du réseau cellulaire.

Contactés, le gouvernement du Nouveau-Brunswick et le CRTC ont demandé plus de temps pour fournir une réponse à nos questions.

D'après le reportage de Frédéric Cammarano

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