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Les députés pourront voter librement sur un projet de loi du Parti vert

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Un projet de loi présenté par le Parti vert fera l’objet d’un vote libre à l’Assemblée législative lors de sa deuxième lecture.

Il s’agit du projet de loi sur la Loi concernant le droit à un environnement sain, déposé par le chef du Parti vert, David Coon.

La première lecture du projet s’est déroulée en mars. Dans deux semaines, il passera en deuxième lecture à la suite de laquelle les députés voteront.

Un homme parle en mêlée de presse.

David Coon, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

À l’Assemblée législative mercredi, David Coon a demandé à la première ministre si elle allait laisser le choix à ses députés de voter selon leurs convictions.

S'il ne s'agit pas d'un programme ou d'un engagement que nous avons pris pour être élus, les députés peuvent voter comme ils l'entendent et comme l'entendent leurs électeurs, ceux qui les ont élus pour qu'ils soient leur voix, a affirmé Susan Holt.

Le chef de l’opposition officielle a aussi confirmé que les députés progressistes-conservateurs pourront voter librement.

Deuxième fois en deux ans

C’est un projet de loi important aux yeux du Parti vert, qui l’avait déjà déposé en décembre 2023 à l’Assemblée législative, avant qu’il ne meure au feuilleton. Le projet prévoit de créer un cadre juridique pour établir le droit à un environnement sain et s’assurer que les citoyens aient accès à des recours en cas de litige.

L’exemple des mauvaises odeurs causées par une usine de séchage de crustacés à Richibucto a souvent été mis de l’avant par le Parti vert. David Coon a ajouté mardi que ce projet permettrait aussi à la province d’adopter l’exigence fédérale sur la concentration acceptable de manganèse dans l’eau.

Le chef se dit satisfait de voir que la première ministre accepte le vote libre pour ses députés. Il croit pouvoir en convaincre quelques-uns, avec sa collègue, Megan Mitton, députée de Tantramar.

J’ai beaucoup de confiance parce qu’une deuxième lecture, c’est une question de principe. Êtes-vous d’accord avec le principe d’un droit pour un environnement sain?, dit-il.

Le projet de loi devra par la suite être évalué par un comité parlementaire qui pourra proposer des amendements au projet, qui passera ensuite en troisième lecture. Les députés voteront sur ce projet final, mais on ne sait pas exactement quand cette troisième lecture aura lieu ni si le vote sera libre ou non lors de cette étape finale.

Le chef de l’opposition officielle, Glen Savoie, veut s’assurer de bien évaluer ce projet, mais croit qu’il est possible qu’il passe en troisième lecture.

Un homme écoute, en mêlée de presse.

Glen Savoie, chef de l'opposition officielle du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

C’est quoi le fonctionnement exact de ce projet de loi, comment est-ce que ça va affecter toutes les choses? C'est ça qu’on doit trouver des réponses avec le débat qui s’en vient, dit-il.

Un projet de loi important, dit Poumon NB

La présidente-directrice générale de l’organisme Poumon NB, Melanie Langille, croit que ce projet de loi peut faire une grande différence pour la santé des Néo-Brunswickois, particulièrement les enfants, qui sont plus à risque face aux polluants.

Les politiques qu’on a maintenant sont insuffisantes pour adresser toutes les inquiétudes que les gens ont avec la qualité de l’air, dit-elle.

La PDG de Poumon NB invite les élus à voter en faveur de ce projet de loi.

Avec les informations d’Alix Villeneuve

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