NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
1. "L'Inter pourrait imiter Liverpool"
"Du côté de l'Inter, ce que l'on a constaté après le quart de finale contre le Bayern puis la demi face au Barça, je pourrais aussi le dire pour cette finale. L'opposition sera sensiblement similaire avec le PSG. On peut aussi faire un parallèle avec la défaite du PSG contre Liverpool lors du huitième de finale aller (0-1). Il y a beaucoup de similitudes entre la façon de jouer de Liverpool pour battre le PSG et ce qu'a fait l'Inter contre le Barça ou le Bayern. Les possessions sont similaires, le nombre d'occasions aussi. Il y avait à chaque fois une domination de l'équipe battue. Ma conclusion, c'est que l'Inter pourrait imiter Liverpool dans l'idée de jeu et la démarche. Une finale PSG-Barça aurait sans doute été plus ouverte, mais l'Inter est sans doute l'adversaire qui pourra le plus ennuyer le PSG, en se mettant dans la même posture que face au Barça."
2. "Le PSG devra gérer les décrochages de Lautaro"
"Le PSG exercera un gros pressing, comme ils le font d'habitude. Mais on sait aussi que l'Inter voudra allonger son jeu, notamment en partant du brillant jeu au pied du gardien Yann Sommer. Or, ce que l'Inter réussit très bien, c'est aspirer l'adversaire et couper l'équipe en deux. Le PSG peut aussi se retrouver fragilisé lorsqu'il affronte une paire d'attaquants comme celle de l'Inter, avec un Lautaro Martinez qui a une position très basse en décrochage. Il adore garder le ballon pour ensuite orienter vers les côtés, trouver Dumfries, Barella, Dimarco ou Thuram. Ce sera intéressant de voir comment le PSG gérera ces décrochages de Martinez, qui est très fort dans les airs et dos au jeu. Ils devront être solides dans les duels avec lui et empêcher la contre-attaque de se développer. D'autant que Pacho et Marquinhos rencontrent parfois des difficultés dans la lecture du jeu aérien."
3. "Les phases arrêtées seront décisives"
"Luis Enrique l'a déjà admis lui-même : physiquement, l'Inter est plus fort que le PSG. Les Italiens ont en effet plus de puissance athlétique. Il ne l'a pas évoqué directement, mais il faisait évidemment référence au jeu de l'Inter sur les phases arrêtées. Ce sera un facteur décisif de cette finale. Le Bayern et le Barça en ont tous les deux fait les frais. Il y a des excellents frappeurs comme Calhanoglu et Barella, puis il y a des joueurs très forts de la tête comme Dumfries, Bastoni, Bisseck ou Acerbi. Or, l'un des points faibles du PSG est peut-être le manque de taille et de force pour répondre sur les phases arrêtées."
L'un des points faibles du PSG est le manque de taille sur les phases arrêtées.
4. "L'Inter devra bloquer Vitinha"
"Côté parisien, le jeu de Vitinha sera très important. Il est le joueur du PSG qui touche le plus de ballons (81 par match en Ligue des champions), avec un taux de réussite insolent (93,8 %). Si les joueurs de l'Inter ne parviennent pas à bloquer Vitinha, ils auront des problèmes. Il peut non seulement absorber la pression, mais il donne ensuite des super ballons. Donc les Intéristes ne devront pas se louper lorsqu'ils joueront une pression haute. Par ailleurs, Vitinha empêche l'adversaire de jouer en bloc médian sans pression. Parce qu'il sait donner des ballons vers Hakimi qui plonge sur la droite, ou vers Kvaratskhelia et Doué qui prennent l'intérieur. Je vois mal l'Inter aller agresser Vitinha durant tout le match au risque de se faire avoir dans leur dos, donc je pense qu'ils opteront pour un bloc bas."
5. "La défense en zone pour répondre aux permutations"
"Cette saison, Luis Enrique a insisté sur les sorties de balle. Elles ont causé énormément de problèmes tant en Ligue 1 qu'en Ligue des champions. On l'a par exemple vu contre Liverpool, au match retour, quand Nuno Mendes donne une diagonale pour le décrochage de Dembélé qui lance ensuite Hakimi en profondeur avant le but. Sur cet aspect, Acerbi sera fortement responsabilisé, notamment quand Dembélé décrochera dans ces phases de construction. Il devra le suivre, et il l'a très bien fait il y a deux ans contre Manchester City face à Erling Haaland. La grosse différence, c'est que le PSG permute énormément avec ses trois joueurs offensifs, Kvaratskhelia, Doué et Dembélé. C'est très difficile à contrer pour les adversaires. Le jeu en zone est sans doute la solution, pour éviter que les défenseurs ne se fassent aspirer. Mais il faudra bien le faire en se passant les marquages dans le bon timing. En général, l'Inter le fait très bien."
Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.