Les tiques, vecteurs redoutés de maladies graves, prolifèrent en Suisse. Leur population a augmenté ces dernières années, et il en va de même pour le nombre de piqûres recensées, passant de 13 000 en 2015 à pas moins de 15 000 en 2024, selon la Suva. Conséquence directe: le nombre de cas déclarés d’encéphalite à tiques, provoquée par un virus et connue sous le nom de méningo-encéphalite (FSME) a bondi, passant de 300 en 2023 à 432 en 2024 (+44%). Ces chiffres égalent ceux de 2020, année marquée par le semi-confinement, où de nombreuses personnes ont profité de leur temps libre pour être à l’extérieur.
Cette maladie infectieuse qui touche le cerveau est provoquée par un virus transmis par la piqûre d’une tique infectée. Les symptômes vont d’une grippe avec fièvre à des conséquences neurologiques plus graves. Il faut la distinguer de la maladie de Lyme, apportée par une bactérie du genre Borrelia transmise à l’homme également par la piqûre de tiques, et bien plus fréquente.