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Les jeunes de la Coalition avenir Québec invitent les associations étudiantes des cégeps et des universités à éviter les « dérives radicales ». Le mois prochain, les jeunes caquistes se réuniront pour parler de syndicats, d’associations étudiantes et du monde du travail dans le cadre de leur congrès annuel.
Les prises de position de certaines associations étudiantes sont « extrémistes », estime la Commission de la Relève de la Coalition avenir Québec (CRCAQ). Elle pointe du doigt, à titre d’exemple, l’une des associations étudiantes de l’UQAM ayant qualifié Pauline Marois de « xénophobe » l’an dernier.
Fondée par François Legault, la CRCAQ regroupe près de 600 jeunes de 16 à 30 ans qui s’impliquent auprès du parti. Lors de leur dernier congrès en 2024, ils avaient proposé au parti d’imposer le retour « d’une culture de civisme » à l’école. Demande qui a finalement été exaucée au début du mois de mai, avec le dévoilement du plan « pour renforcer le respect et le civisme dans les écoles du Québec » par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.
Cette année, ils s’attaquent à certaines associations étudiantes dans les cégeps et les universités. « Ce ne sont pas toutes les associations étudiantes », assure William Denis, vice-président de la CRCAQ. Mais certaines, selon lui, utilisent leur tribune pour propager des discours qui ne représentent pas la pensée de leurs membres.
Il donne l’exemple du Collège de Maisonneuve. En 2022, l’association des étudiants du collège avait choisi de publier un article intitulé « Abolir la police, comment ça marche ? » dans l’agenda distribué aux étudiants. « À ce collège-là, ben y a un programme de technique policière », explique le jeune caquiste.
Les associations étudiantes « doivent se concentrer sur représenter les étudiants et aussi, naturellement, leur offrir une belle expérience étudiante », juge-t-il, en ajoutant que les groupes devraient être plus transparents quant à leur utilisation de l’argent des étudiants. « C’est quand même des étudiants qui cotisent, ils n’ont pas le choix d’ailleurs de cotiser pour ces associations-là, donc ce serait juste normal qu’ils puissent savoir ce qui en est fait », ajoute le vice-président de la CRCAQ.
Représenter les étudiants
Le congrès de la CRCAQ du 7 juin prochain à Lévis porte le thème de « Ça va brasser ! Le monde du travail, les syndicats et les associations étudiantes sont-ils prêts à changer ? ». À l’horaire, un panel de discussion : « Associations étudiantes : démocratie ou dictature de la minorité ? ».
« On invite [les associations étudiantes] à la réflexion pour assurer la représentativité de leurs étudiants », détaille William Denis. Concrètement, il croit que les associations étudiantes devraient repenser leurs quorums — soit le nombre minimal de membres devant être présents pour assurer une prise de décision valide.
Il croit aussi que ceux-ci devraient « tenir des assemblées à des heures et des périodes qui sont peut-être plus faciles d’accès pour les étudiants ».
En fin d’entrevue avec Le Devoir, le vice-président de la CRCAQ a précisé que la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a « tout » le soutien des jeunes du parti, malgré les demandes de démissions formulées par plusieurs groupes comme la fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
« On sait que c’est une priorité pour elle, les enjeux étudiants », a-t-il terminé.