NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Après un bon départ de saison d'ensemencement, des agriculteurs du Manitoba anticipent des complications. Les sols secs, accentués par la chaleur, ont besoin d’eau dans les jours à venir.
Le producteur de maïs et de soya à Dufresne, Marc Hultet, ne se dit pour l’instant pas trop inquiet, rassuré par un printemps favorable à ses plantations. La chaleur pourrait pourtant bousculer son optimisme. Il espère un peu de pluie dans les prochains jours.
La récolte a déjà commencé avec l’humidité qu’on a dans la terre, mais si on n’a pas de pluie dans les prochains 7 à 10 jours, cela va être un problème pour garder la possibilité d’avoir une bonne récolte, anticipe-t-il.
Les températures pourraient dépasser les 30 degrés Celsius dans le sud du Manitoba, vers la fin de la semaine, avec jusqu’à 35 degrés attendus à Winnipeg, selon des prévisions d'Environnement Canada.
Trevor Hadwen, spécialiste de l'agroclimat à Agriculture et Agroalimentaire Canada, avertit qu’un climat trop chaud peut être néfaste pour les cultures.
La plupart des cultures sont petites et ont un système racinaire peu profond. Un temps chaud et sans humidité peut donc causer des problèmes à certains semis, fait-il remarquer.
Selon l’expert, les régions de Swan River et de Dauphin, dans l'Ouest du Manitoba, pourraient être les premières touchées par la sécheresse des sols.
Avec la hausse des températures, nous observons une augmentation des pertes d'eau accrues et potentiellement un stress sur les plantes dû au stress hydrique et thermique, analyse-t-il.
Épargné par les feux
Le dernier rapport hebdomadaire sur les cultures au Manitoba fait état d’un avancement des semis à 85 %, soit bien plus que les 69 % observés en moyenne sur les 5 dernières années à pareille date.
La présidente de Keystone Agricultural Producers, Jill Verway, estime donc que la majorité des agriculteurs du Manitoba ont pris de l’avance [sur les semences].
Elle explique que ni la chaleur ni même les feux de forêt qui frappent le Manitoba n’ont eu d’impact sur les agriculteurs, si ce n’est une dégradation de la qualité de l’air.
Lorsqu'on travaille dehors, s'il y a de la fumée dans l'air, on est obligé de la subir, rapporte-t-elle.
Avec les informations de Mathias Poisson