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Le nombre de Néo-Brunswickois ayant un médecin de famille est en légère baisse, mais cette diminution n’est pas aussi drastique qu’elle a pu l’être dans les dernières années, selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (CSNB), qui y voit un signe de stabilisation. Toutefois, l'accès aux rendez-vous dans un délai de cinq jours ne s'est pas amélioré.
Depuis 2017, le taux de Néo-Brunswickois ayant accès à un fournisseur de soins de santé primaires est en dégringolade, passant de 93 % à 77 %. Cependant, le CSNB note que cette baisse n’est pas aussi significative entre 2023 et 2024, passant de 79 % à 77 %.
Cette tendance laisse présager une stabilisation, selon Stéphane Robichaud, directeur général du CSNB, qui précise que la province a fait face à une importante croissance de sa population, soit près de 90 000 citoyens supplémentaires depuis 2017.

Le directeur général du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick, Stéphane Robichaud. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle
On est quand même à faire du progrès dans l'attachement [à un fournisseur], on a pu d’une certaine façon stabiliser la situation. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire.
La croissance démographique associée au vieillissement de la population entre en ligne de compte dans le nombre de fournisseurs de soins primaires, en plus du temps passé avec eux, selon le CSNB.
Plus de médecins
Dans son rapport publié mercredi, le CSNB indique que les taux de médecins de famille par habitant ont augmenté dans les dernières années. Il est actuellement de 141 médecins par 100 000 habitants. La moyenne canadienne est de 120 par 100 000 habitants.
Le taux d’infirmières praticiennes est semblable à la moyenne canadienne, soit de 21 par 100 000 habitants dans les deux cas.
En 2024-2025, 27 médecins de famille ont fermé leur cabinet pour diverses raisons, comme la retraite, tandis que 47 nouveaux médecins de famille ont été embauchés, selon le rapport du CSNB.
On semble avoir fait du bon travail au niveau de la province pour ce qui est du recrutement de professionnels, on a augmenté le nombre de médecins de famille, mais on n’est pas encore au point où ça se traduit proportionnellement, explique Stéphane Robichaud.
Voir son médecin en 5 jours : pas d’amélioration
Si le recrutement s’améliore, il est toujours difficile d’obtenir une consultation avec son fournisseur de soins de santé primaires en cinq jours ou moins. Seulement un Néo-Brunswickois sur trois obtient ce rendez-vous.
Cette situation n’a pas changé depuis 2022, précise le rapport du CSNB. Les résidents du Restigouche et de la région de Miramichi ont le plus de difficulté à voir leur médecin en cinq jours, soit seulement 20 % et 26 %, respectivement.
Il faut s'assurer, que dans le modèle que l'on poursuit, de ne pas négliger d’autres aspects de qualité. C'est une chose d’être attaché à un fournisseur, est-ce qu’on peut le voir en temps opportun?, soutient Stéphane Robichaud.
Le gouvernement de Susan Holt a choisi de miser sur les équipes de santé familiales où plusieurs professionnels de la santé travaillent en collaboration pour prodiguer des soins le plus rapidement possible. Certaines cliniques ont ouvert leurs portes, d’autres ont élargi ce modèle.
On traîne de la patte pour améliorer le temps d’accès, même si on a vu des cliniques où on a vu des améliorations, ajoute Stéphane Robichaud.
Rappelons que le gouvernement Holt a promis de faire passer le taux de Néo-Brunswickois ayant un médecin de famille à 85 % au cours de son premier mandat. Les réseaux de santé Horizon et Vitalité visent un taux de 100 % d’ici 2029.
Avec les informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie