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RÉCIT - Le chef de l’opposition a nettement remporté le scrutin anticipé, mais a la lourde tâche de rassembler un pays divisé, tout en négociant avec Donald Trump.
Pas de surprise à Séoul. Le chef de file de l’opposition, Lee Jae-myung, a remporté haut la main l’élection présidentielle anticipée en Corée du Sud, ce mardi 3 juin, six mois après la promulgation éclair de la loi martiale qui avait ébranlé la turbulente démocratie d’Asie du Nord-Est. Avec 51 % des voix, selon les sondages à la sortie des urnes, le candidat du Parti démocratique de Corée (PDC) devance largement son rival conservateur, Kim Moon-soo, crédité de 39 %, dans ce scrutin à un tour anticipé, organisé dans l’urgence, dans la foulée de la destitution fracassante du président Yoon Suk-yeol. « Le long et sévère hiver est passé et le printemps est de retour. Le peuple l’a accompli ! », s’enflammait Lee à l’issue d’une campagne à couteaux tirés.
Dans une Corée polarisée, le bulldozer populiste venu de la gauche s’est érigé en rempart de la démocratie face à un bloc conservateur déchiré, enchaînant les meetings électoraux engoncé dans un gilet pare-balles, après des menaces…