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Ce livre illustré de plusieurs photographies retrace la vie de John Fitzgerald Kennedy (JFK) né en 1917, devenu sénateur démocrate du Massachussets puis Président des Etats-Unis en janvier 1961. Il meurt assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas.
John F. est le fils de Joseph Kennedy et de Rose Fitzgerald, tous deux d’origine irlandaise. Joseph est inspecteur des finances puis ambassadeur en Grande Bretagne de 1937 à 1940. Il réalise des investissements dans la production cinématographique puis dans le commerce des grands alcools et s’enrichit. Rose est la fille du maire de Boston. Ils se marient en 1914 et auront neuf enfants.
Le jeune John est un enfant assez fragile souffrant de malaises réguliers. Il est atteint d’une hépatite. Il étudie à Harvard, adore chanter, est adepte des bons mots et jeux de mots. Ses résultats scolaires sont assez mauvais mais il se passionne pour les biographies et la littérature anglo-saxonne. Il perd son frère Joseph Patrick Jr en 1944 lors d’une mission de guerre, l’avion explose. Sa sœur Kathleen décède en 1948 également lors d’un accident d’avion.
Après avoir été élu à la chambre des Représentants en 1946, JFK vise le Sénat. Après une campagne sénatoriale épuisante et avec l’aide de son frère Robert dit Bobby, il remporte la victoire en 1952. JFK disait souvent « certaines personnes voient les choses comme elles sont et se demandent pourquoi ? Moi, je vois les choses comme elles pourraient être et je me dis pourquoi pas ? ».
Après sa victoire au Sénat, Joseph (le père de JFK) veut une épouse pour son fils. Ce dernier rencontre une élégante jeune femme, Jacqueline Bouvier, en 1952. Elle est Reporter dans un quotidien. En 1953, John épouse Jackie lors d’un mariage somptueux où 1200 invités partagent le bonheur des époux. Mais Jackie ne connaît pas la vérité sur la santé très fragile de John, sa colonne vertébrale se détériore encore. Le clan Kennedy dissimule la santé de John aux médias depuis des années. Jackie accepte finalement cette situation.
A l’été 1956, les époux embarquent sur le yacht de l’armateur grec Aristote Onassis, où un invité de marque est présent : Sir Winston Churchill que JFK admire tant. En novembre 1957, John et Jackie accueillent leur enfant Caroline Bouvier Kennedy.
En janvier 1960, il annonce sa candidature aux élections présidentielles. Ses armes sont : son charisme, sa fortune, sa détermination, son héroïsme pendant la seconde guerre mondiale où il sauva l’un de ses hommes lors d’un naufrage. « Le vrai politique est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions », disait JFK. Son frère Bobby est son directeur de campagne. JFK n’est pas le favori face à Nixon, ancien vice-président de Eisenhower (lui-même héros de la deuxième guerre). L’ancien président Harry Truman en profite même pour critiquer le candidat Kennedy en l’attaquant sur sa religion catholique. « Trop souvent nous nous contentons du confort de l’opinion sans faire l’effort de penser », dit John en réponse aux critiques. Ou encore « quand il est difficile d’avancer, ce sont les durs qui avancent » !
Puis c’est la fin du suspense. Lors du débat Kennedy/Nixon, ce dernier est déstabilisé, c’est une victoire pour l’équipe de JFK. Le 9 novembre 1960, enfin, une lettre signée par le président Eisenhower confirme l’élection de John Fitzgerald Kennedy à la présidence des Etats-Unis. Le 20 janvier 1961, il prête serment et dans son discours il interroge chacun. « Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays… nous ne pourrons pas tout faire pendant la durée de notre mandat ni même pendant toute notre vie sur cette planète, mais commençons ! ».
Un vent d’espoir souffle sur l’Amérique, JFK incarnant la modernité et le renouveau. A son crédit, la marche vers la conquête de l’espace, la défense des droits civils, etc. Ses fonctions lui donnent une énergie étonnante malgré ses graves problèmes de santé. Son médecin lui prescrit des injections pour atténuer la douleur. JFK et Jackie accueillent leur 2e enfant, John John en 1960. Son emploi du temps est le suivant : levé à 7h, lecture des journaux, séance de gym pour renforcer ses muscles ; à 9h sa secrétaire lui détaille ses rendez-vous, il lit le compte rendu quotidien de la CIA, dicte la liste des tâches de la journée sur un magnétophone puis à partir de 9h30, chaque demi-heure est consacrée à un entretien officiel. A 13h, il rejoint la piscine de la Maison Blanche et à 14h il déjeune avec son épouse. Il s’octroie une sieste de vingt minutes avant de terminer sa journée de travail vers 19h30. Lors du dîner, JFK et Jackie reçoivent en général huit invités, il n’est pas rare d’écouter le président chanter les chansons de Sinatra.
En juin 1961, le couple présidentiel part en voyage en Europe (Autriche, Angleterre, Irlande, Italie, Allemagne, France). A l’arrivée à Paris, ils sont attendus par le président de Gaulle, Yvonne, son épouse, et Jacques Chaban-Delmas. Un million de parisiens sont dans les rues pour saluer le président Kennedy et son épouse. Lors du dîner à Versailles, le général de Gaulle et André Malraux tombent sous le charme de Jackie. Avant de partir pour Vienne afin de rencontrer Nikita Khrouchtchev (président de l’URSS), de Gaulle donne un conseil à JFK : « Tenez bon » ! A Vienne, l’entretien entre Kennedy et Khrouchtchev se passe mal, ce dernier ne change pas ses positions quant à la présence de Moscou dans certaines zones sensibles du globe.

Le 13 août 1961, des soldats est-allemands occupant les lignes de démarcation de Berlin entreprennent la fortification d’un mur pour empêcher la fuite de la population, révoltée par le régime communiste. Le 26 juin 1962, JFK prononce à Berlin un de ses meilleurs discours devant un million de Berlinois. Les télévisions du monde entier sont présentes. La foule en délire hurle « Kennedy ! Kennedy » !
Par ailleurs, le président Kennedy doit affronter de nombreuses crises. Au Laos, pays pauvre, un conflit entre trois branches du pouvoir fait rage, il envoie 5000 soldats américains. En juillet 1962, un traité est signé et c’est une timide victoire pour l’administration Kennedy.
Mais tandis que la guerre froide divise le monde, JFK et son équipe affrontent l’une des plus grandes crises, celle de Cuba. Le 15 octobre 1962, les photographies transmises par l’Etat major de JFK sur Cuba démontre que les Soviétiques installent des rampes de lancement pour des missiles offensifs sur Cuba. Environ 18 000 soldats russes ont débarqué sur l’île. Les missiles sont capables d’atteindre les grandes villes des Etats-Unis. Une cellule de crise est créée en urgence sous la direction de Robert Kennedy, le frère du président. Le 04 septembre, JFK annonce à la nation que les missiles ne sont que défensifs. Si une fuite circule, l’administration Kennedy se relèvera difficilement ! La crise doit rester secrète le plus longtemps possible. Faut-il proclamer un blocus de l’île ou alors bombarder les sites de missiles soviétiques ? Le blocus consiste à empêcher la livraison d’armes par les cargos soviétiques à l’aide de la flotte de l’armée américaine. Robert Kennedy redoute l’escalade. Un enchaînement d’actions engendrera automatiquement une guerre nucléaire ! Le 21 octobre 1962, le président Kennedy annonce la vérité à la nation, la panique commence à s’installer. La mise en quarantaine de Cuba avec des négociations en parallèle (les Etats Unis s’engagent à ne pas envahir l’île, Cuba s’engage à ne pas accepter d’armes offensives…) fait que Khrouchtchev réévalue la situation et les Soviétiques abandonnent leur projet. C’est une grande victoire pour l’administration Kennedy. JFK avait coutume de dire « l’humanité devra mettre un terme à la guerre ou la guerre mettra un terme à l’humanité… ne négocions jamais avec nos peurs, mais n’ayons jamais peur de négocier ! ».
Le 12 avril 1961, l’URSS surprend le monde entier en confirmant le succès d’un premier voyage spatial. La nouvelle provoque la consternation et la colère au Congrès américain. En réponse, le 5 mai, l’astronaute Alan Shepard est envoyé dans l’espace, environ quinze minutes, son vaisseau parcourt 185 km. Puis le 25 mai, le président présente les ambitions du programme spatial : envoyer un homme sur la Lune et le ramener sain et sauf sur Terre avant la fin de la décennie.
L’autre face de JFK est qu’il se révèle un mari volage. Plusieurs liaisons dont celle avec Marilyn Monroe irritent profondément Jackie. Le 19 mai 1962, Marilyn chante, ivre, Happy Birthday au président, au Madison Square Garden. Le 5 août 1962, l’Amérique apprend le suicide de la star. Un doute subsisterait toutefois sur ce suicide et cette fin tragique.
Le début de l’année 1963 est une bonne période pour Kennedy. Son administration propose une forte réduction d’impôts. John prépare le terrain pour sa réélection en 1964. Il dit souvent à son frère que rien n’est plus fragile que la popularité. En avril, il réunit son Etat-major afin de rapatrier les troupes américaines basées au Vietnam.
Il s’envole en l’Irlande pour un voyage officiel courant 1963, où il reçoit un accueil chaleureux. Il retrouve les racines du clan Kennedy et visite la maison natale de son arrière grand-père. Il annonce qu’il reviendra ici au printemps 1964 avec son épouse et les deux enfants.
Le 7 août 1963, Jackie est sur le point d’accoucher, elle est hospitalisée. Patrick voit le jour mais son état de santé est très préoccupant. Il s’éteint le 10 août. John s’effondre en larmes devant le petit cercueil.
Le 21 novembre 1963, le couple s’envole pour rejoindre Dallas, première étape de la prochaine campagne présidentielle. Le 22 novembre, vers 11h , Jackie et John sont reçus à la chambre de commerce. Les services de sécurité du Président apprennent que l’itinéraire pour rejoindre le dîner a été modifié et que le toit de la limousine sera retiré en raison du beau temps. Lors du trajet, des coups de feu retentissent. John est touché et le gouverneur du Texas aussi. Jackie monte sur le capot arrière, elle est secourue par un agent de sécurité qui la replace sur le siège en hurlant au conducteur « foncez ! ». Le président est mort à 13h. le suspect est arrêté : Lee H. Oswald. Le dimanche 24 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est inhumé au cimetière militaire d’Arlington. La plupart des chefs d’Etat sont venus dont le général de Gaulle qui dira : « le président Kennedy était l’un des rares dirigeants dont on peut dire qu’ils sont des hommes d’Etat ». John John salue le cercueil de son père, le geste de l’enfant bouleverse le monde entier.
PS : dans l’actuelle Administration de Donald Trump, un membre de la famille Kennedy est secrétaire d’Etat à la santé. Il s’agit de Robert Francis Jr, neveu de JFK et fils de Robert (Bobby). Ce dernier, le frère de JFK, Robert, devenu procureur général des Etats-Unis, fut assassiné en 1968.
Concernant les enfants de Jackie et John F, leur fils John John, est décédé en 1999 dans un accident d’avion. Quant à Caroline, elle poursuit une carrière de diplomate, ambassadrice des Etats Unis au Japon (2013-2017) puis en Australie (2022-2024). Jackie est décédée en 1994.
Maxime Tandonnet a écrit l’article suivant sur la crise de Cuba daté du 31 juillet 2024 : https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/31/histoire-comment-un-vrai-president-prend-ses-decisions-crise-des-missiles-de-cuba/