Confirmant peu ou prou un aperçu livré fin avril, le groupe yverdonnois Leclanché a comptabilisé des recettes stables de 18,4 millions de francs, pour une perte nette de 67,7 millions, allégée de quelque 3 millions de francs sur un an. La perte opérationnelle s’est réduite à 52,7 millions.

Le groupe rappelle au passage avoir convenu avec son actionnaire majoritaire d’un prêt-relai de 40 millions. Lors de l’assemblée générale, agendée au 5 août, les actionnaires se verront proposer une nouvelle conversion de dettes en capital propre pour un montant allant jusqu’à 18 millions de francs (contre 23 millions envisagés au début du mois encore), destinée à remédier à une situation de fonds propres négatifs observée à l’issue de l’exercice écoulé.

Investissements débloqués

La direction assure encore avoir réalisé des progrès dans son projet de partenariat avec le fonds d’investissement saoudien Pinnacle International Venture Capital, annoncé il y a tout juste un an et prévoyant le développement d’une usine de batteries de 2 GWh en Allemagne.

Le déblocage de cet investissement de jusqu’à 360 millions de francs est agendé pour la seconde moitié de l’année en cours. La publication ne pipe en revanche plus guère mot sur un site de production de 2 GWh initialement planifié au Moyen-Orient également.

Les responsables ne s’aventurent pas non plus sur le terrain des perspectives quantifiées ou qualifiées pour le reste de l’année.

Début juin, Leclanché avait été dispensé temporairement de publier son rapport annuel 2024 par le comité des émetteurs de la Bourse suisse après une prolongation antérieure par l’autorité de régulation boursière SIX Exchange Regulation du délai de publication des comptes audités fixé à fin mai.