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Le ton monte entre des propriétaires d'un chalet à Grande-Anse et la Ville de Rivière-du-Nord concernant l’installation de véhicules récréatifs sur un terrain privé. Le couple a peint des messages clairs sur des remorques de camion pour exprimer leur colère.
La ville a demandé à Marie-Josée Robichaud et Glenn Somers de retirer avant le 15 juin les trois roulottes qu’ils ont installées sur leur terrain privé, car cela contrevient au règlement municipal.
Des roulottes pour la famille en visite
Le couple réplique que ces véhicules récréatifs sont là uniquement pour accueillir la famille de l’extérieur pendant leur séjour à Grande-Anse.

Ce premier message est apparu lundi matin le long de la route principale menant à la communauté de Grande-Anse, dans la Ville de Rivière-du-Nord.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Les propriétaires ont décidé d'exprimer leur mécontentement en écrivant deux messages sans équivoque sur des remorques de camion de transport devant leur propriété. Ces messages sont destinés à la municipalité et à la Commission des services régionaux de la Péninsule acadienne.
Le premier message est apparu lundi matin et un deuxième a été ajouté mardi matin, le long de la route principale menant à Grande-Anse.
Le dialogue se poursuit présentement par l’entremise des avocats des deux parties. Une comparution en cour est prévue dans deux semaines.

Ce deuxième message a été inscrit mardi matin.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Marie-Josée Robichaud et son conjoint sont prêts à se battre jusqu’au bout pour faire valoir leur point.
On est en Acadie ici. On est censé ouvrir les bras, dire bienvenue au monde. Pas allez-vous en, votre famille n’est pas la bienvenue parce que le message que la ville est en train de passer, c’est ça et moi, je ne l’accepte pas, a-t-elle expliqué.
Des tensions à la réunion du conseil
Le sujet a créé de la tension lors de la réunion du conseil municipal de Rivière-du-Nord, mardi soir, dans la localité d’Anse-Bleue.

Le maire de la Ville de Rivière-du-Nord, Joseph Lanteigne.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Devant les questions des citoyens, le maire Joseph Lanteigne a souvent répété qu’il ne pouvait pas commenter le dossier parce que c’était entre les mains des avocats. Il a même été obligé d’interrompre la période de questions devant l’insistance de citoyens mécontents.
Je peux seulement dire que je peux pas commenter. C’est présentement en procédure légale et la discussion de fait entre les deux avocats, l’avocat de l’intimé et l’avocat de la municipalité. Mais c’est sûr que ces messages ne plaisent pas à la municipalité, a brièvement commenté le maire après la réunion.
À court de ressources
Marie-Josée Robichaud indique qu’elle et son conjoint ont choisi d’inscrire des messages sur les remorques parce qu’ils sont à court de ressources pour faire entendre raison à la municipalité.
Devant la teneur pour le moins directe des messages, elle réplique qu’elle ne fait que répondre à l’arrogance et au mépris exprimés par la ville dans ce dossier.
On a voulu leur montrer que nous aussi, on peut avoir de l’arrogance et du mépris, même si ça surpasse mes valeurs. On n’avait pas 10 millions de mots qu’on pouvait écrire sur les remorques pour faire passer le message. On a choisi les mots, soutient-elle.
Ce n’est pas un camping, on ne fait pas venir n’importe qui ici. C’est ma famille. Et quand la famille vient ici, on fait virer l’économie. C’est l’épicerie, le bateau, le quai, le gaz… On vit ici. Je ne prends pas l’emploi de personne, a-t-elle ajouté.