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D’après un article de Bryan Passifiume publié dans le Toronto Sun le 4 juillet 2025
Alors que les tensions géopolitiques augmentent et que les préoccupations liées à la sécurité nationale se multiplient, des voix s’élèvent pour dénoncer les failles du système d’immigration canadien. Dans un entretien accordé au Toronto Sun, l’avocat torontois en droit de l’immigration Sergio Karas tire la sonnette d’alarme : « Il faut revenir à un système sensé et sécurisé », martèle-t-il.
Selon Karas, la priorité du système d’immigration canadien devrait être, avant tout, la sécurité des citoyens et des résidents canadiens — et non les intérêts des demandeurs. « La sécurité devrait venir en premier. La demande d’immigration, en second », insiste-t-il.
Cette critique intervient dans un contexte où plusieurs experts affirment que les politiques d’immigration des dernières décennies ont été inefficaces et parfois nuisibles, rendant le pays vulnérable à des menaces grandissantes émanant d’acteurs étatiques ou non étatiques.
Le cas iranien et l’ombre du régime des mollahs
Parmi les inquiétudes les plus pressantes figure la présence croissante au Canada de membres ou d’ex-collaborateurs du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran — un groupe militaire considéré comme terroriste par plusieurs pays occidentaux. Sergio Karas explique que des agents du régime iranien pourraient tenter de se fondre dans les communautés d’opposition iranienne installées au Canada, lesquelles sont souvent farouchement anti-théocratiques. Cette situation, selon lui, exige une vigilance accrue de la part des autorités canadiennes.
Il déplore que, malgré la gravité des menaces associées au CGRI et à ses alliés (tels que le Hezbollah, les Houthis ou le Hamas), le système canadien semble mal préparé à détecter efficacement ces infiltrations.
Des précédents préoccupants : le cas Mahmoud Mohammad Issa Mohammad
Karas cite un précédent emblématique des lacunes du système : celui de Mahmoud Mohammad Issa Mohammad, un militant palestinien impliqué dans le détournement d’un avion d’El Al en 1968 à Athènes. Après avoir été libéré en échange d’otages, il parvint à immigrer au Canada en 1987 en cachant ses antécédents terroristes. Ce n’est qu’après un interminable bras de fer judiciaire de 24 ans qu’il fut finalement expulsé en 2011.
Pour Karas, cette affaire illustre « tout ce qui ne fonctionne pas » dans le système d’immigration canadien : la lenteur, la complexité, l’inefficacité et surtout, l’absence de rigueur dans le processus de vérification.
Des inquiétudes similaires avec les réfugiés palestiniens
La récente annonce de l’accueil de milliers de réfugiés palestiniens au Canada soulève aussi des craintes. Karas, citant des groupes comme le Hamas ou le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) — dont est issu le groupe canadien Samidoun —, pose la question suivante : comment garantir que ces réfugiés n’ont aucun lien avec des organisations extrémistes ? Là encore, il dénonce une approche trop permissive et un manque criant de moyens pour effectuer des enquêtes de sécurité approfondies.
Bureaucratie, pression politique et système saturé
Selon l’avocat torontois, le gouvernement canadien, en particulier sous les années Trudeau, a alourdi inutilement l’appareil bureaucratique en créant de nombreux programmes temporaires, ce qui aurait contribué à « surcharger » les capacités administratives. À son avis, cette surenchère de mesures à court terme a nui à l’objectif fondamental de sécurité.
Karas évoque également les pratiques d’autrefois, où les demandes de certaines régions — comme l’ex-URSS, la Yougoslavie ou le Sri Lanka — faisaient systématiquement l’objet d’interrogatoires par le SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité). À l’époque, explique-t-il, « des demandes pouvaient rester bloquées trois ou quatre ans à Moscou ou à Kyiv ». Aujourd’hui, dit-il, l’appareil de sécurité semble débordé et incapable de suivre la cadence.
Vers une refonte sécuritaire du système?
Pour Sergio Karas, une seule conclusion s’impose : le Canada doit revoir de fond en comble son approche de l’immigration en plaçant la sécurité nationale au cœur des priorités. Dans un monde instable où les menaces terroristes se transforment et se multiplient, il ne suffit plus de faire preuve d’hospitalité — encore faut-il le faire de manière responsable.
« On vit dans un environnement différent maintenant », affirme-t-il. Et c’est à la lumière de cette nouvelle réalité que le Canada devra repenser son système.