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Le sens de l’écoute, la clé d’une réforme

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Tous contre un. Ou plus exactement, tous contre une. Une méthode, une manière de faire. Ce lundi, la quasi-totalité des métiers liés aux soins de santé seront en grève contre le projet de réforme des soins de santé voulu par le ministre socialiste Frank Vandenbroucke. Si l'ampleur de ce mouvement inédit depuis bien longtemps restait dimanche encore difficile à mesurer, il n'en reste pas moins qu'il affectera tant le fonctionnement des hôpitaux qui, dans des proportions différentes, tourneront au ralenti, que l'activité des médecins, généralistes et spécialistes.

Le paradoxe de cette grève réside dans le fait que tout le monde, grévistes compris, s'accorde sur la nécessité de revoir notre système de soins de santé devenu obsolète. Le constat est patent depuis la crise de Covid : pénurie de soignants qui désertent des professions dont les conditions de travail se dégradent de jour en jour, hôpitaux placés sous une pression financière intenable, disparité de traitements entre médecins… Tout cela se conjugue au vieillissement constant de la population et aux progrès technologiques de la médecine qui gonflent encore le montant de la facture pour la société.

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Bref, une réforme est nécessaire. Mais si celle proposée par le ministre donne à ce point de l'urticaire à une bonne partie du monde médical, c'est en raison de ses accents autoritaires, laissant notamment penser qu'elle pourrait remettre en cause la médecine libérale, le principe fondamental du système de santé belge, sur lequel reposent l'autonomie professionnelle des médecins et la liberté de choix des patients.

À cela s'ajoute la méthode employée par le ministre lui-même, peu connu pour sa souplesse et son sens de l'écoute. Le "professeur", comme l'appelaient ses collègues ministres du temps du Covid, en raison du ton "donneur de leçons" qu'il emploie trop souvent lorsqu'il s'adresse à ses interlocuteurs, multiplie certes les réunions avec les représentants du secteur, mais tous indiquent qu'il ne les écoute pas. En matière de soins de santé, peut-être davantage encore qu'ailleurs, la culture du dialogue et de l'entente mutuelle, gages de confiance, a souvent prévalu dans notre pays compliqué. Frank Vandenbroucke semble l'avoir oublié. Espérons que la grève de lundi le lui rappelle. Et lui rende le sens d'une véritable écoute. La viabilité, la qualité et l'accessibilité du système de soins de santé belge, si souvent vantées à l'étranger, en dépendent.

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