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Le saviez-vous ? Au Havre, Les Jardins Suspendus abritent un pollinarium, qui permet d'alerter en temps réel sur le risque d'allergie dans un rayon de 20 km grâce à une newsletter.

Par Lyèce Hammar Publié le 14 mai 2025 à 7h54
Aux Jardins Suspendus, au Havre, un pollinarium existe depuis 2013. S’il n’est pas forcément connu des Havrais, il fournit pourtant des explications et des informations de prévention qui peuvent s’avérer très utiles pour les personnes sensibles au pollen.
30% des adultes sont allergiques aux pollens
Avez-vous le nez bouché, les yeux qui piquent ou une forte migraine quand le printemps arrive ? Vous êtes peut-être allergique au pollen, comme 20 % des enfants et 30 % des adultes en France. Cette allergie peut être handicapante au quotidien, les personnes atteintes décidant parfois de limiter leurs loisirs en extérieur pour être sûres de ne pas souffrir du pollen.
Mais c’est sans compter sur l’aide de l’équipe de botanistes des Jardins Suspendus, qui est à l’origine d’une initiative permettant déjà d’alerter presque 2 000 personnes de manière fréquente et gratuite grâce à une newsletter.
Une initiative unique en Normandie
Depuis 2013, Stéphanie, botaniste, relève très régulièrement le pollen présent sur les plantes allergisantes présentes dans une section dédiée des Jardins Suspendus pour informer les habitants de la ville. Le site, qui regroupe de nombreuses variétés des graminées au traditionnel noisetier et autres bouleaux, permet d’avoir une vue d’ensemble sur les plantes qui risquent de faire éternuer les Havrais. Rejointe il y a deux ans par Camille, également botaniste, c’est à elles deux que revient la responsabilité de prévenir les habitants du risque de pic de pollen.

Les informations qu’elles prélèvent sont ensuite retransmises sur le site d’Atmo Normandie pour bénéficier au plus grand nombre, aux habitants comme aux médecins qui peuvent obtenir des indications sur la quantité de pollens en circulation, et aider à comprendre certains maux chez les patients.
Quand pollen et pollution s’entrecroisent
Comme souvent, le réchauffement climatique a sa part de responsabilité dans l’augmentation des émissions de pollen par les différentes plantes. « La saison commence de plus en plus tôt, explique Stéphanie. Le noisetier [arbre qui émet du pollen le plus tôt] a commencé à émettre en décembre, contre en janvier l’année dernière. »
« L’avantage, c’est que si les gens ont l’info en avance, ils peuvent prendre leur traitement en conséquence », poursuit Camille. L’initiative est donc un moyen de faire de la prévention pour limiter les conséquences du pollen sur les habitants du Havre, mais aussi des villes environnantes puisque les informations fournies par les botanistes sont fiables dans un rayon de 20 km.
Mais d’autres éléments peuvent également intensifier les conséquences du pollen sur les personnes sujettes aux allergies. On compte par exemple le vent et les orages, qui peuvent accentuer la diffusion du pollen dans l’air et provoquer des réactions parfois plus violentes, parfois plus fréquentes.
Des conseils pour limiter l’impact du pollen
Les personnes allergiques peuvent adopter certains comportements pour éviter la surexposition au pollen pour ne pas avoir à limiter ses activités en extérieur la moitié de l’année. Parmi ces recommandations, ne pas conduire les fenêtres ouvertes, étendre son linge en intérieur, se rincer les cheveux avant d’entrer dans son lit ou encore porter un masque à l’extérieur dans les cas les plus extrêmes.
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