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Comme ailleurs au Nouveau-Brunswick, le Restigouche observe une augmentation des touristes dans la région. Toutefois, nombreux sont ceux qui choisissent de s’y arrêter que pour quelques jours, une tendance que les municipalités veulent renverser en diversifiant l’offre aux visiteurs.
Le maire de la Communauté régionale de Campbellton, Jean-Guy Levesque, se réjouit de voir plus de touristes cet été.
On le voit dans notre terrain de camping, ici en ville, on le voit dans les restaurants, dit-il. Il y a un achalandage très visible.

Jean-Guy Levesque, maire de la Communauté régionale de Campbellton, croit que la rétention des touristes dans la région passe par une programmation d'activités estivales variée, ce que la municipalité tente de faire depuis quelques années.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Si la majorité vient du Québec, de nombreux visiteurs des États-Unis ont aussi choisi de s’arrêter dans la région.
Cette année, particulièrement au camping, on a vu des caravaniers en groupe, des gens du Texas, des gens de l’Arizona, qui se sont arrêtés ici une journée ou deux. Beaucoup de gens aussi de l’Ontario.
Campbellton se situe au nord-ouest de la province et partage une frontière avec le Québec. Le maire est bien conscient que sa municipalité est souvent considérée comme une région-relais, où les touristes choisissent d’y passer quelques jours, avant de poursuivre leur route.

Le terrain de camping de Campbellton est situé tout près du pont J.C. Van Horne, le long de la rivière Restigouche.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Dans les dernières années, le terrain de camping situé sur le bord de la rivière Restigouche à Campbellton a connu une moyenne de 1,6 jour par visiteur. L’an passé, cette moyenne est passée à trois nuitées, explique le maire. On aimerait dépasser le trois jours.
C’est tout un défi, parce qu’on n’est pas une grande ville et il y a tellement de choses aux alentours, quand on s’en va dans Péninsule, à Shediac, à l’Île-du-Prince-Édouard. On compétitionne avec de gros joueurs, affirme Jean-Guy Levesque.
De passants à touristes réguliers
Suzanne Veilleux est de ceux qui ont choisi Campbellton pour un court repos pendant un voyage il y a quelques années. Elle a découvert le terrain de camping et est tombée amoureuse de la région. Elle a décidé d’y revenir et de séjourner au camping pour tout l’été, sur un site saisonnier.
Il y a trois ans, nous autres, on était venu juste deux jours, et je l’avais noté. Je me disais : ''ah j’aime tellement la place''.

Suzanne Veilleux apprécie les nombreux attraits que la région offre aux visiteurs, comme les activités en plein air.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Elle affirme que la tranquillité de la région l’a séduit et apprécie les activités en plein air comme la marche, le vélo et la baignade.
Je trouve que c’est vraiment un bon pion d'arrêt et même ça peut attirer des personnes comme nous autres, qui aiment être actifs.
Elle croit que la région pourrait miser sur l’ajout d’entreprises locales pour attirer plus de visiteurs, comme des cafés, des marchés de fruits et légumes et d’autres restaurants.

Mona Hanson constate que plusieurs touristes ne passent que quelques nuits au terrain de camping. Elle a toutefois choisi d'y séjourner pendant cinq semaines, pour profiter des promenades sur la piste cyclable et des couchers de soleil « magnifiques ».
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Mona Hanson séjourne aussi au terrain de camping de Campbellton. Elle compte y rester pendant cinq semaines.
Il y a beaucoup de gens qui restent un soir, on a remarqué ça beaucoup. C’est ça, ils s’en vont ailleurs, ça serait plaisant qu’ils restent ici un peu plus longtemps pour découvrir, dit-elle.
D’autres amateurs de camping rencontrés, Yves et Aline D’Amours, croient que Campbellton est l’endroit idéal pour décompresser du stress des grandes villes et profiter de la nature. S’ils affirment qu’ils ont tout leur temps, les touristes qui ne restent que quelques jours veulent toutefois maximiser leur voyage.

Yves et Aline D'Amours séjournent au terrain de camping de Campbellton pendant quelques semaines. I
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Les gens qui ont juste deux semaines de vacances, ils veulent voir le plus pour les deux semaines, nous on a notre temps, dit Aline Francoeur d’Amours.
De grands événements à venir
Pascal Saulnier, directeur des loisirs de Baie-des-Hérons, croit que la région se taille de plus en plus une place dans le secteur touristique et commence à s’éloigner de l’idée d’une région-relais.
Il a bon espoir que les prochains événements d’envergure attireront les foules, comme le Congrès mondial acadien en 2029, le congrès du Club des plus belles baies au monde en septembre et tout prochainement, le spectacle du groupe Salebarbes à la fête du 15 août sur la plage de Charlo.

Plusieurs touristes rencontrés à Campbellton disent apprécier le sentier de marche et la piste cyclable le long de la rivière Restigouche.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Je pense que le vent est un peu en train de tourner justement avec l'organisation d’événements majeurs. On est capable de démontrer au reste de la province et au reste du pays qu’on est capable d’avoir quelque chose chez nous au Restigouche, lance Pascal Saulnier.
Selon lui, la région a tout intérêt à ce que les municipalités travaillent ensemble pour attirer les touristes et offrir des activités conjointes.
Je pense que c’est ça qui est la clé pour que ça soit possible de tirer notre épingle du jeu dans le nord de la province, c’est de collaborer ensemble.
D’après les informations de Charles-Étienne Drouin