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D’après un article de Stewart Bell publié sur Global News le 27 juin 2025
Une affaire aux allures de roman d’espionnage secoue actuellement les relations indo-canadiennes : selon des documents judiciaires récemment dévoilés, un haut responsable du renseignement indien aurait orchestré une tentative d’assassinat contre un militant canadien en recrutant un trafiquant de drogue.
L’article de Stewart Bell retrace cette opération complexe qui visait Gurpatwant Singh Pannun, un avocat canado-américain à la tête du groupe Sikhs for Justice, qui milite pour l’indépendance du Khalistan, un État souverain pour les Sikhs en Inde. Pannun était proche de Hardeep Singh Nijjar, un autre activiste assassiné devant un temple de Surrey, en Colombie-Britannique, le 18 juin 2023 — un meurtre que le gouvernement canadien impute à l’Inde.
C’est Nikhil Gupta, citoyen indien soupçonné de trafic de drogue et d’armes, qui aurait été recruté à New Delhi par un homme se faisant appeler « Amanat ». Selon les autorités américaines, « Amanat » serait en réalité Vikash Yadav, un agent du Research and Analysis Wing (RAW), les services de renseignement extérieurs de l’Inde, relevant directement du cabinet du premier ministre Narendra Modi.
Gupta, de retour d’un voyage en Ouzbékistan, apprend qu’il fait face à des accusations de vol. Amanat lui propose de faire disparaître les accusations en échange d’un contrat : faire tuer Pannun à New York. Les documents déposés à la cour fédérale américaine révèlent que Yadav aurait transmis à Gupta toutes les coordonnées de Pannun, puis fait livrer 15 000 $ en espèces pour la mise en œuvre du meurtre.
Gupta recrute alors un homme qu’il croit être un trafiquant colombien de cocaïne, mais qui est en réalité un informateur confidentiel de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine. Il lui offre 100 000 $ pour accomplir le meurtre, et discute même d’éliminer d’autres cibles au Canada.
Le lendemain de l’assassinat de Nijjar, Gupta montre à l’agent une vidéo du meurtre, et identifie la victime comme celle dont il avait parlé. Le département de la Justice américain souligne que cela « suggère fortement » que Gupta ou ses complices étaient liés à l’assassinat de Nijjar.
Le 19 juin 2023, il insiste pour que le meurtre de Pannun soit exécuté rapidement, « sans considération pour les dommages collatéraux, y compris les civils, les manifestations ou les conséquences politiques », selon les documents.
Le projet avorte lorsque les autorités tchèques arrêtent Gupta à l’aéroport de Prague le 30 juin. Dès son interpellation, il coopère et fournit les coordonnées de l’agent indien Amanat. Son téléphone contenait des traces de communication directe avec Yadav.
Extradé vers les États-Unis, Nikhil Gupta attend désormais son procès. Ses avocats tentent de faire annuler une partie des éléments de preuve. Le même jour, le gouvernement américain inculpe également Vikash Yadav pour complot en vue de commettre un meurtre. Il est désormais recherché par le FBI.
Du côté canadien, la GRC n’a pas encore identifié publiquement les auteurs du meurtre de Nijjar, mais affirme que des agents indiens sont impliqués. Quatre suspects ont été arrêtés en mai dernier en Alberta et en Ontario. Le SCRS, dans son dernier rapport, avertit que plusieurs gouvernements étrangers utilisent désormais des réseaux criminels pour éliminer des dissidents — une stratégie que Gurpatwant Singh Pannun considère comme typique de l’Inde : « Cela leur permet de garder une distance apparente avec les assassinats. »